La décharge contrôlée intercommunale de Dakhla reçoit quotidiennement entre 120 et 140 tonnes de déchets ménagers. Ces déchets sont enfuis dans un casier aménagé avec un système d’étanchéité et de drainage de lixiviat vers un bassin de stockage pour traitement, comme le confirme Mostapha Kacimi, directeur adjoint d’exploitation de la société gestionnaire de la décharge, que Le360 a interrogé.
La décharge, située à 45 km à l’est de la ville de Dakhla, sur la route de la commune de Bir Anzarane, est dotée de technologies modernes conformes aux besoins du développement urbain de la ville de Dakhla. «La décharge est dotée d’une station à traitement physicochimique, ainsi qu’un centre de tri et de recyclage novateur qui sera bientôt mis en service. Ce centre est capable de recycler 20 tonnes de déchets par heure», fait savoir Mostapha Kacimi.
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D’autres aménagements nécessaires ont été réalisés, à savoir le pont bascule, le bâtiment d’exploitation, la route et les pistes d’accès, la clôture, le portail. Il convient de préciser que le coût de construction de cette décharge, qui s’étend sur une superficie totale de 16 km², a mobilisé une enveloppe budgétaire aux alentours de 282 millions de dirhams.
Cette structure, construite selon les normes internationales, a pris en compte la protection de l’environnement, la préservation de la nappe phréatique, l’éloignement des axes routiers et des zones urbaines.
Dakhla est une ville inscrite parmi les villes prioritaires ayant bénéficié de l’appui du programme national des déchets ménagers (PNDM) qui représente l’un des chantiers majeurs du ministère chargé de l’Environnement pour promouvoir une gestion écologique des déchets.