Dans les années 1920, la côte casablancaise a tout d'une côte sauvage où se baigner tient lieu d'un acte de bravoure. Entre les rochers saillants de la plage de Roches noires, celle de Ain Sbaâ déjà trop entourée d'usines, celle de Fedala beaucoup trop éloignée, restent les plages d'El Hank et de Ain Diab. Bien que tout aussi dangereuse à la baignade en raison des forts courants, la côte est beaucoup plus facilement aménageable.
C'est donc ici que les premières piscines verront le jour afin de répondre à la demande des ressortissants français installés au Maroc, lesquels réclament des plages privées et équipées pour y jouir des plaisirs de la mer.
Si certaines piscines d'époque n'existent plus, d'autres ont traversé les âges avec leur lot d'histoires et de transformations.