Haute Hijab, c’est le nom de l’entreprise fondée en 2009 par l’Américaine de confession musulmane, Mélanie Elturk. Pour la petite histoire, l’idée de ce projet lui vient lors de la préparation de ses noces, quand elle ne parvient pas à associer un hijab de qualité à sa robe de mariée.
Une frustration qui lui donne l’envie de créer un site de e-commerce avec son mari, Ahmed Zedan, à destination des femmes porteuses de hijabs afin de leur proposer un large choix de modèles. Dans une interview publiée sur le site popsugar, elle admet que «Le hijab n’est pas une mode. Le hijab est une coutume religieuse». Toutefois, Mélanie Elturk ajoute qu’elle a souhaité le considérer «d’un point de vue pratique». Avant de conclure, «Nous le portons toutes. Pourquoi n’en serions-nous pas fières et ne pourrions-nous pas avoir plusieurs options? Se sentir belles et être belles en le portant?» Vaste débat…
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Le site propose donc aux internautes des hijabs «chic » ainsi que des conseils en stylisme afin de ne pas risquer de fashion faux pas. Car mode islamique ou pas, on ne badine pas avec les tendances! Et à en croire les scores affichés par l’entrepreneuse, l’approche trouve grâce auprès de certaines femmes voilées.
Avec 181.000 followers sur Intagram et une moyenne de 200.000 pages vues par mois, Mélanie Elturk passe à la 2e vitesse et propose cette fois-ci une ligne de hijabs de luxe en soie, dentelle et broderies… Décrite comme une marque créée par des Américains musulmans pour des Américains musulmans, les fondateurs voulaient être sûrs que l’esthétique de cette nouvelle ligne ne soit ni trop arabe, ni trop asiatique. Raison pour laquelle le style serait directement inspiré des icônes hollywoodiennes Grace Kelly et Hedy Lamarr ainsi que d’un style années 30, 40 et 50, dixit la fondatrice de Haute Hijab.
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Pour justifier les prix variant de 250 à 325 $, Mélanie Elturk met en avant le savoir-faire et le design ainsi que le fait qu’il s'agisse d'une première. Autrement dit, «le sens même de l’expression hijab de luxe reste à définir»… Ceci expliquant cela.
Un avis que ne partage pas toutefois la twittosphère qui n’en finit pas de décolérer, selon le site Stepfeed qui épingle les tarifs de la marque, jugés exorbitants.