Sanctions américaines contre l’Afrique du Sud: Donald Trump met sa menace à exécution

Donald Trump, président des États-Unis.

Les États-Unis ne fourniront plus d’aide ni d’assistance à l’Afrique du Sud, a annoncé le vendredi 7 février le président américain Donald Trump, mettant ainsi sa menace à exécution, afin de dénoncer une loi sur l’expropriation qu’il juge discriminatoire.

Le 08/02/2025 à 08h55

Le président américain sanctionne l’Afrique du Sud pour sa loi sur l’expropriation. Dans un décret ordonnant le gel de tout financement tant que le gouvernement sud-africain continue «ses pratiques injustes et immorales», Donald Trump signale que «cette loi permettra au gouvernement sud-africain de saisir les propriétés agricoles de la minorité ethnique des Afrikaners sans compensation».

Il a également cité le renforcement des relations entre Pretoria et l’Iran. «Les États-Unis ne peuvent pas soutenir le gouvernement sud-africain lorsqu’il commet des violations des droits dans son pays ou lorsqu’il sape la politique étrangère des États-Unis», a-t-il écrit.

Dans ledit décret, Donald Trump promet aussi de porter assistance «à la réinstallation» de personnes qui estiment avoir été «victimes d’une discrimination raciale injuste». Sur son réseau social X, le milliardaire Elon Musk, né dans ce pays d’Afrique australe et devenu très proche du président américain, a accusé l’Afrique du Sud d’avoir des «lois sur la propriété ouvertement racistes».

La question foncière est un sujet clivant en Afrique du Sud. La majorité des terres sont détenues par la minorité blanche du pays, héritage d’une politique d’expropriation de la population noire pendant l’apartheid et la colonisation.

Le président américain avait annoncé, dès le jour de son investiture, le 20 janvier, la suspension de l’aide américaine à l’étranger, le temps d’un réexamen complet de celle-ci pendant 90 jours, mais il cible là directement l’Afrique du Sud en bloquant tout financement futur et écartant la possibilité d’une exemption.

Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, avait déjà déclaré mercredi 5 février qu’il ne se rendrait pas en Afrique du Sud pour une réunion du G20 prévue les 20 et 21 février, accusant ce pays d’«anti-américanisme» et de faire de «très mauvaises choses».

Par Le360 (avec AFP)
Le 08/02/2025 à 08h55

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Elle est bonne celle la ; Musk soutient les partis " d'extreme droite " en Allemagne et ailleurs , et la il se plaint du racisme en Afrique du Sud On a bien compris que TRUMP prepare le terrain pour MUSK .....

Vas y Trump daisieyl Afrique du sud fait comme chez toi dida

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