Vidéo. Algérie: la répression d’une manifestation de retraités de l’armée met à nu l’ingratitude du régime vert-kaki

Manifestation des retraités de l’Armée nationale populaire (ANP) algérienne, à Alger, pour réclamer leurs droits à une pension et à des soins médicaux. 

Manifestation des retraités de l’Armée nationale populaire (ANP) algérienne, à Alger, pour réclamer leurs droits à une pension et à des soins médicaux.  . DR

C’est à un Hirak d’un autre genre qui a eu lieu, ce mardi 16 mars 2021, à Alger. Des centaines de retraités et invalides de l’armée algérienne ont tenté de converger vers le centre d’Alger pour exprimer leur colère face au délaissement total dont ils sont victimes. Réponse du régime: la répression.

Le 17/03/2021 à 14h30

Ce sont des centaines d’anciens soldats de l’armée algérienne qui ont manifesté ce 16 mars 2021, à Bentalha, une localité située à une quinzaine de kilomètres au sud de la capitale algérienne. Bloqués pendant plusieurs heures à la sortie de cette commune par un cordon de sécurité, qui les a empêchés d’aller grossir les rangs des étudiants qui manifestent chaque mardi dans le centre d’Alger, ils ont fini par être dispersés à coups de grenades lacrymogènes et de matraques par les forces anti-émeutes de la gendarmerie.

Constitués essentiellement de retraités, dont l’écrasante majorité est encore beaucoup plus jeune que les actuels généraux multi-millionnaires et toujours aux commandes de l’armée algérienne, ces manifestants n’exigent pourtant que leurs droits sociaux les plus élémentaires. Les retraités, parmi eux, réclament la revalorisation de leurs pensions de misère, dans un pays où tout est devenu cher.

Ceux qui ont été victimes de radiation abusive demandent à être réintégrés à leur poste ou de profiter d’une retraite anticipée. Les invalides, eux, se plaignent de leur bannissement des hôpitaux militaires, où ils ne profitent pas d’une prise en charge adéquate. Cette dernière catégorie, dont beaucoup ont perdu une jambe, voire les deux, n’arrive même pas à avoir accès à des prothèses dignes de ce nom pour s’assurer une mobilité minimale.

Pour mesurer l’ingratitude de l’armée algérienne à l’égard de ses anciens soldats, il suffit de rappeler que la localité de Bentalha, où se sont rassemblés ces retraités et invalides, pour la plupart blessés ou mutilés durant la décennie noire, a été le théâtre de plusieurs massacres «terroristes». Le dernier en date est le carnage commis dans la nuit du 22 au 23 septembre 1997, et qui a fait quelque 400 morts.

Il faut aussi rappeler que depuis quasiment une quinzaine d’années, les retraités et invalides de l’armée algérienne battent de temps à autre le pavé pour attirer l’attention des autorités sur la situation de précarité qu’ils vivent, un statut qui, à entendre la propagande du régime, est (in)«digne des héritiers de l’Armée de libération nationale». En guise de réponse, ils n’ont eu que le déni et la répression.

Ainsi, quelques mois seulement avant le déclenchement du Hirak, soit le 23 septembre 2018, les retraités et invalides de l’armée avaient tenté, pour la troisième fois en cette même année, de converger vers Alger pour exiger la revalorisation de leurs pensions. Non seulement, ils ont eu droit à une répression sauvage, mais le ministère de tutelle, celui de la Défense nationale, les a reniés.

Dans un communiqué publié à l’époque, ce dernier qualifie les manifestants «d’individus s’autoproclamant de différentes catégories de retraités de l’Armée nationale populaire, ayant emprunté des voies illégales pour exprimer leurs revendications… dans l’intention de semer le doute et d’induire en erreur l’opinion publique en se présentant comme victimes aux droits sociaux et matériels bafoués, en ayant recours à la rue pour imposer leur logique».

Comment alors expliquer ce comportement ingrat, voire cruel, du régime vert-kaki qui continue de dénier à ses anciens soldats leurs droits sociaux?

Une chose est sûre: les autorités algériennes avaient peur, ce mardi 16 mars, qu’une jonction ait lieu au centre d’Alger entre la manifestation des anciens soldats à la retraite et celle des étudiants. Pour éviter ce scénario, qui aurait certainement pesé sur le moral déjà très bas des forces de l’ordre et des troupes de l’armée, le régime a trouvé un subterfuge. Lundi dernier dans la matinée, il a rendu la capitale algérienne quasiment inaccessible aux automobilistes, créant ainsi, et sciemment, des embouteillages énormes et des bouchons de plusieurs kilomètres pour décourager les manifestants voulant converger vers Alger. Le même stratagème sera-t-il réédité pour vendredi prochain?

Par Mohammed Ould Boah
Le 17/03/2021 à 14h30

Bienvenue dans l’espace commentaire

Nous souhaitons un espace de débat, d’échange et de dialogue. Afin d'améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation.

Lire notre charte

VOS RÉACTIONS

Le régime algérien s'écroulera de lui même lorsqu'il fera l'unanimité populaire contre lui Il sait qu'il peut plus réprimer comme avant ,il sait qu'il n'a plus d'épouvantail crédible à instrumentaliser pour maintenir sa légitimité Comme un proverbe arabe le dit :"assieds-toi au bord du fleuve tu verras flotter les cadavres de tes ennemis" So wait and see

Les vieux débiles mentaux galonnés ÂneGériens n'ont du respect pour personne, ni pour les millions d'algériens opprimés et assassinés, ni pour ses voisins, ni pour la veuve et l'orphelin IMAGINAIRES des camps de concentration de Lahmada et etc., mais respectent scrupuleusement leurs comptes bancaires qui restent bien garnis + leurs débiles rejetons (ex: les enfants du BOWAL chengriha, du boucher nezzar etc..) donc peine perdue pour les millions d'algériens OPPRIMÉS de continuer à manifester pacifiquement, la seule et unique SOLUTION pour décaper cette saloperie de junte dictatoriale est la DÉSOBÉISSANCE CIVILE accompagnée d'une grève générale illimitée dans tous les secteurs, comme font les COURAGEUX BIRMANS contre leur junte militaire, afin que l'ONU condamne les vieux voyous galonnés Dz!

Heureusement pour nous,les frontières sont fermées !! Ils pensaient boucler les algériens sous de faux prétextes,mais ils sont pris à leur propre piège !!😂😂😂😂😂

L'armée actuel connait déjà sa retraite, 180€ et coup de matraques.

..ces naufragés du régime déchu de Saddam Hussein se comptaient par centaines de milliers. Ceux qui avaient échappé à la guerre. Comme exemple, le juge retrouva d´anciens procureurs de tribunaux malades et vivants des aumônes sociales dans le pays hôte. Ou un ancien colonel obligé pour survivre de conduire un taxi la nuit. Ou une ingénieur haute diplômée de l´ancienne puissante compagnie pétrolière irakienne travailler comme femme de ménage. Et de suite. Donc, un ancien cadre qui avait travaillé pendant 40 ans perdait sa retraite. Et survivait au jour le jour dans un pays étranger en tant que réfugié. C´est exactement ce qui attend les cadres de la police politique, les militaires, les membres du FNL. APS, et autres organes de la République Polikharioalgérienne quand elle va imploser.

Tout d´abord, un clan criminel de caporaux se caractérise par un trait classique, propre aux criminels: le manque total et d´empathie et d´humanisme. Ou plutôt, la manie à utiliser l´empathie" patriotique" et l´humanisme "nationaliste " au moment où les caporaux ont(avaient) grand besoin du service de ces soldats algériens, puis le moment passé de considérer ces mèmes "héros" d´hier comme des clochards inexistants. Le déni à la carte, On demand. Il y a des années, un jeune juge irakien (le plus jeune juge de l´Irak de Saddam Hussein) réfugié en Jordanie, avait parcouru le monde pour justement documenter le sort des anciens officiers, soldats, cadres etc..qui avaient fui l´Irak de Saddam Hussein. Ce juge n´avait que relevé des statistqiues auprès des pays hôtes en Europe et ailleurs. Car..

Hallucinant!!!!! La mafia militaire au pouvoir Alger profite de l'argent de l'or noir en se mettant pleines les poches et en finançant les mercenaires du polisario et en corrompant les dirrigeants étrangers pour nuire la cause vile qui consiste à nuire au Maroc..

Ils ont eu de la chance ces valeureux retraités et invalides de l'armée populaire nationale leurs collègues ne leur ont pas tirés dessus...quelle honte une pension de180 euros qui peut vivre avec...c'est ce qui attend les nervis qui tapent en ce moment sur les gens qui manifestent..un truc curieux l'armée est allemande s'appelait armée populaire nationale l'armée algerienne elle c'est armée nationale populaire...y sont cocos..pas musulmans..des généraux indignes et félons le diable les attend en enfer...

0/800