Invité de l’émission «On est en Direct», diffusée le 11 septembre dernier sur France 2 et animée par Léa Salamé et Laurent Ruquier, l’ex-polémiste de Cnews a exprimé quelques-unes des mesures qu’il prendrait s’il était élu président.
Pas encore candidat aux présidentielles, bien que celui-ci laisse planer le doute quant à sa participation aux présidentielles de 2022, Eric Zemmour a ainsi annoncé que, lui président, il prendrait des mesures fermes notamment pour interdire les prénoms musulmans.
«Un Français n’aura pas le droit d’appeler son fils Mohammed», a-t-il ainsi prévenu en vertu d'une loi datant de 1803 que Zemmour envisagerait de rétablir. Cette loi à laquelle fait référence le polémiste stipulait que seuls certains prénoms étaient autorisés en France, et plus précisément ceux issus des différents calendriers et de l’histoire ancienne. Une législation qui a été supprimée en 1993 afin de d'offrir aux familles la liberté quasi-totale de donner à leurs enfants les prénoms souhaités.
«On peut demander aux musulmans de limiter leur religion à la foi et à la pratique et de ne pas appliquer leur code juridico-politique, ce qu’ils font généralement dans tous les endroits où ils sont majoritaires. C'est exactement comme la Révolution française et Napoléon ont fait avec les juifs», a-t-il insisté.
Invité à approfondir sa pensée au micro de RTL le 14 septembre, Zemmour a ensuite élargi le champ de cette mesure, qu’il justifie par la volonté de «refaire des Français», en précisant qu’il fallait «interdire les prénoms étrangers, pas seulement musulmans», y compris «les Jordan et les Kevin».
De plus, a-t-il estimé, «s'appeler Mohammed est une catastrophe parce qu'objet de discrimination».