La réunion annuelle du Comité des 24 (C24) de l’ONU à New York, était une occasion pour montrer, encore une autre fois, à la communauté internationale la légitimité de la cause marocaine. Elle était également une occasion pour démontrer que l’option de l’initiative politique d’autonomie sous souveraineté marocaine demeure la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour mettre un terme au conflit artificiel créé autour du Sahara marocain.
En dépit des manœuvres médiatiques et des caisses de résonance soutenant les thèses des séparatistes et les amalgames orchestrés entre le Comité spécial des Vingt-Quatre et la Quatrième Commission de l’Assemblée générale, afin d’induire en erreur l’opinion publique internationale, la légitimité de la cause nationale a tenu le haut du pavé.
En effet, les interventions des représentants légitimes des Sahraouis ont braqué les projecteurs sur la réalité politique et sociale dans les provinces du sud et le développement que connaît la région dans tous les domaines, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du jeudi 15 juin.
L’initiative marocaine d’autonomie seule et unique solution
Dans son intervention devant le Comité des 24 (C24) de l’ONU, Moulay Brahim Charif, président du conseil communal d’Es-Semara et acteur associatif, a souligné que «le plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007 est la seule et unique solution au différend régional autour du Sahara marocain». Dans ce sens, poursuit le quotidien, il a relevé que «le plan d’autonomie, qui respecte la légalité internationale et les principes de la Charte de l’ONU, bénéficie du soutien de plus 100 Etats membres de l’organisation internationale et a été qualifié de sérieux et crédible dans les résolutions consécutives du Conseil de sécurité depuis 2007». Et de rappeler que «l’initiative marocaine d’autonomie est intervenue en réponse aux appels lancés par le Conseil de sécurité depuis 2004 à l’endroit des parties afin de parvenir à une solution politique et de compromis, et ce suite à l’échec de tous les plans antérieurs qui sont désormais enterrés depuis plus de deux décennies».
Le Sahara érigé en hub économique au niveau régional et continental
De son côté, Eddahi Al-Khattat, acteur associatif de la ville de Dakhla, a mis en avant la dynamique vertueuse de développement tous azimuts que connaissent les provinces du Sud du Royaume. «Le Sahara marocain est à l’avant-garde des régions du Royaume qui bénéficient de l’ensemble des réformes engagées par le Maroc sur les plans politique, économique, social, culturel et de développement, y compris le volet des droits de l’homme», a-t-il souligné.
A ce propos, l’acteur associatif de Dakhla a rappelé «le nouveau modèle de développement des provinces du Sud, lancé par le Roi Mohammed VI en 2015, et doté d’une enveloppe budgétaire de huit milliards de dollars», précisant que «ce projet d’envergure a permis de mettre en œuvre une série de projets de développement socio-économique qui profitent directement aux habitants du Sahara et qui ont érigé la région en hub économique au niveau régional et continental».
Dans le cadre de la régionalisation avancée, l’intervenant a souligné que «les populations du Sahara, à l’instar de toutes les régions du Royaume, élisent leurs représentants au niveau local, régional et national qui gèrent les affaires des deux régions du Sahara marocain, en droite ligne du choix démocratique de leurs habitants», notant que «lors des échéances électorales, les provinces du Sud ont enregistré le taux de participation le plus élevé dans le Royaume».
Pour sa part, le Vice-président de la région Laâyoune Sakia El Hamra, M’hamed Abba, a mis en avant, les projets de développement stratégiques et structurants engagés dans les provinces du Sud du Maroc sous le leadership du roi Mohammed VI. Et de souligner que «depuis le parachèvement de son intégrité territoriale, avec la récupération du Sahara en 1975, le Maroc a fait le choix irréversible de capitaliser sur cet acquis en déployant de grands efforts et en créant de nouvelles opportunités pour le développement de ces provinces».
Les interventions des représentants légitimes des Sahraouis ont également saisi l’occasion de dénoncer la situation dans laquelle vivent les populations séquestrées dans les camps de Tindouf, dans le Sud-ouest de l’Algérie et qui demeurent assujetties à des conditions inhumaines, en raison des violations flagrantes de l’ensemble de leurs droits. Et de souligner que «le pays hôte refuse toujours de permettre l’enregistrement et le recensement de ces populations au moment où il délègue ses pouvoirs aux milices séparatistes armées, le polisario».