À Washington, une délégation de la société civile des provinces du Sud déconstruit les discours fallacieux sur le Sahara

Le professeur universitaire Mohamed Ahmed Gain et la militante associative Khadija Zaoui, en compagnie de Nancy Huff et Donna Sams, respectivement présidente et membre de l’ONG américaine «Teach the Children International», à Washington DC, aux États-Unis.

Une délégation de la société civile des provinces du Sud a multiplié les rencontres avec des acteurs politiques, académiques et associatifs à Washington DC. Objectif: mettre en lumière les réalités historiques et juridiques du Sahara marocain et renforcer le dialogue avec les décideurs américains.

Le 08/02/2025 à 18h16

C’est une visite marquée par un intense plaidoyer et des échanges de haut niveau qu’a effectuée, à Washington, une délégation de la société civile des provinces du Sud, en marge de leur participation au «National Prayer Breakfast», un événement annuel qui rassemble des leaders politiques, économiques et religieux du monde entier pour un moment de prière et de réflexion.

Conduite par le professeur universitaire Mohamed Ahmed Gain et la militante associative Khadija Zaoui, la délégation comprend également Nancy Huff et Donna Sams, respectivement présidente et membre de l’ONG «Teach the Children International».

Au sein de la Chambre des représentants et du Sénat, la délégation a tenu des échanges constructifs avec plusieurs parlementaires américains. Ces discussions ont permis de mettre en avant les avancées observées dans les provinces du sud du Maroc, tant sur le plan socio-économique que dans leur rôle central en matière de stabilité et de coopération régionale.

Par ailleurs, la délégation a eu l’opportunité d’échanger avec les milieux académiques et les think tanks influents de Washington. Un moment fort de cette visite a été le séminaire organisé à l’Université de Georgetown, où les membres de la délégation ont pu exposer les réalités historiques, diplomatiques et juridiques de la marocanité du Sahara.

Face à un auditoire composé d’étudiants et de professeurs de la faculté de droit, les intervenants ont rappelé les principes fondamentaux qui légitiment la souveraineté du Maroc sur cette région, contribuant ainsi à un débat académique éclairé et fondé sur des faits documentés. L’ambassadeur du Maroc aux États-Unis, Youssef Amrani, a insisté sur la nécessité d’un débat académique fondé sur des faits documentés.

L’exposé du professeur Mohamed Ahmed Gain, natif des provinces du Sud et spécialiste en consolidation de la paix, ainsi que les témoignages des militantes associatives américaines, ont mis en lumière la réalité préoccupante des camps de Tindouf. Ils ont également dénoncé les violations flagrantes des droits humains commises par la milice du Polisario, maintenant les populations dans des conditions inhumaines, privées de leurs droits les plus élémentaires.

Par ailleurs, des entretiens ont été tenus avec des élus américains, issus des deux bords politiques, membres de commissions influentes du Congrès dédiées aux affaires étrangères et à la sécurité. Ces derniers ont réaffirmé leur soutien au plan d’autonomie marocain, rappelant que la reconnaissance américaine de l’intégrité territoriale du Royaume constitue un levier essentiel pour la paix et la prospérité au Maghreb et au-delà.

Par Nisrine Zaoui
Le 08/02/2025 à 18h16

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