L’AFP (Agence France-Presse) a perdu son sang-froid en apprenant la décision de la justice espagnole de classer le dossier d’espionnage des membres du gouvernement espagnol via le logiciel Pegasus, après une année d’enquête. Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du lundi 17 juillet, que le magistrat espagnol a expliqué sa décision par «l’absence de coopération judiciaire d’Israël».
Un observateur averti souligne que «cette décision a privé la France d’une autre occasion d’exploiter ce dossier contre le Maroc pendant les élections générales de l’Espagne, qui se dérouleront la semaine proche. L’AFP s’est embourbée dans le marécage d’un nouveau genre journalistique nommé «verbiage» pour insérer le nom du Maroc dans cette affaire, bien que le communiqué de la justice espagnole ne l’ait pas cité. Ce sort est réservé à ceux qui donnent des leçons sur les droits de l’Homme, au journalisme professionnel, à la neutralité et l’objectivité». Une certaine presse française, poursuit le même intervenant, s’obstine à faire une lecture biaisée du paysage électoral espagnol pour le vendre à la junte militaire comme étant hostile au Maroc. Pourtant, les principaux partis espagnols en lice n’évoquent pas le Maroc dans leurs discours pré-électoraux.»
Le quotidien Assabah souligne qu’est à nouveau dénoncée, dans cette affaire,, la presse des caporaux en France, notamment ces journalistes qui se croient experts dans les affaires marocaines et sont rémunérés en tant que tels. Le même intervenant cité auparavant a conseillé aux experts des caporaux de trouver un autre dossier pour en tirer profit, loin du Maroc, car celui-ci ne leur garantit pas la bénédiction des généraux d’Alger qui leur en voudront de leur échec. La même source souligne que la schizophrénie de l’administration Macron est devenue criante. Ce qui a poussé la sénatrice française Valérie Boyer ( LR) à appeler la ministre des Affaires étrangères à prendre une position officielle contre les violations des droits de l’Homme dans la région de la Kabylie par le régime algérien.
Une preuve de cette schizophrénie: l’accueil par la France des Moudjahidines Khalq iraniens. Elle est ainsi tombée dans une dichotomie flagrante, sans tenir compte des considérations politiques, pour sacrifier l’indépendance de la justice et la neutralité de l’État.