Banditisme, trafic d’armes et violences à Tindouf

Des trafiquants de tous genres et des bandes criminelles, de mèche avec la direction du Polisario, sèment la terreur dans les camps de Tindouf.. DR

Revue de presseDes trafiquants en tous genres et des bandes criminelles, de mèche avec la direction du Polisario, sèment la terreur dans les camps de Tindouf où ils imposent leur propre loi. Ce que dénonce Forsatin, qui appelle la communauté internationale à agir d’urgence. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 19/04/2023 à 20h20

Les pratiques de l’esclavage dans les camps de Tindouf, ainsi que les autres formes de traite, d’exploitation des séquestrés et de torture ont été vigoureusement dénoncées par un rapport du Forum de soutien aux autonomistes de Tindouf (Forsatin).

Le rapport de cette ONG a mis à nu ces formes de torture qui vont jusqu’à «livrer» des séquestrés à des trafiquants de drogue et d’armes en contrepartie d’actions ou de manœuvres en faveur de la direction du Polisario. Les chefs des milices du Polisario font tout pour préserver leur pouvoir.

D’après les sources du quotidien Assabah, qui se penche sur ce sujet dans son édition du jeudi 20 avril, «des éléments du Polisario alimentent en informations les trafiquants en tous genres et les autres bandes criminelles dans les camps de Tindouf, afin de pouvoir se déplacer en toute sécurité».

Ces bandes armées disposent d’un pouvoir et de moyens leur permettant de semer et d’entretenir la terreur dans les camps de Tindouf. Elles œuvrent et manœuvrent avec les chefs du Polisario, profitant du chaos créé dans toute la zone.

Ces bandes, précisent les mêmes sources, «enlèvent des séquestrés, les torturent et les amputent, par exemple, de l’oreille ou des doigts, qu’elles envoient à leurs familles pour obtenir des rançons».

En plus de ces horribles formes de torture, d’esclavage et d’exploitation, les bandes criminelles en question détournent les aides humanitaires acheminées vers les camps de Tindouf, indiquent les mêmes sources. Toutes ces pratiques sont tolérées par la direction du Polisario, qui maintient la terreur dans les camps pour tirer profit de cette situation dramatique qui n’a que trop duré, souligne le rapport de l’ONG Forsatin qui appelle la communauté internationale à agir.

Par Mohammed Younssi
Le 19/04/2023 à 20h20