La maire de Casablanca, Nabila Rmili, a annoncé le lancement de la procédure de vente aux enchères des véhicules et des motos mis en fourrière et dont les délais légaux de rétention ont expiré. Elle a appelé leurs propriétaires, personnes morales et physiques, à activer les formalités de restitution de ces véhicules le plus tôt possible, rapporte Assabah du vendredi 29 mars. La présidente du conseil de la ville leur a accordé un délai d’une semaine. De nombreux propriétaires se sont empressés de régulariser leur situation avant l’expiration du délai imparti.
La loi exige des collectivités territoriales qu’elles lancent un appel d’offre pour vendre les véhicules dont la durée de rétention a dépassé un an. La capitale économique abrite huit fourrières réparties entre Sidi Othmane, Sidi Bernoussi, Sidi Moumen, Ben M’sick, Ouled Azzouz, El Fida, Aïn Sebaâ et Sbata.
La mairie exploite, en outre, des fourrières de faibles capacités appartenant à d’autres communes et qui sont situées à Ben M’sick, Sbata, Sidi Moumen, Salmia, El Fida et Ain Sebaa. Hormis la fourrière de la commune de Ouled Azzouz, la capacité d’accueil des fourrières de Casablanca représente 3.000 espaces pour les voitures et 21.114 pour les motos.
Le quotidien Assabah souligne que ces fourrières sont saturées faute d’activation de la procédure de vente dans les délais fixés pour les véhicules qui n’ont pas été récupérés par leurs propriétaires. Selon des données officielles, la fourrière de Ouled Azzouz a accueili 1.700 véhicules et motos transférés de la fourrière de Hay El Hassani. Trois ans plus tard et en dépit de la réalisation d’expertises, la commune n’est pas passée à l’étape de l’appel d’offre pour la vente des véhicules.