Ces partis de l’opposition qui font les yeux doux à la majorité gouvernementale

Lors du Conseil de gouvernement du 13 juillet 2023.

Revue de presseC’est une concurrence sans précédent sur la scène politique que se livrent actuellement certains partis de l’opposition en vue d’intégrer le gouvernement d’Aziz Akhannouch dès le prochain remaniement ministériel qui se fait toujours attendre. Après l’USFP, l’Union constitutionnelle et le Mouvement démocratique et social, c’est au tour du Mouvement populaire de sonner à la porte du gouvernement. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 10/10/2023 à 21h40

Nombreux au sein de l’opposition sont les partis qui tentent de plus en plus clairement de changer de camp et de rejoindre la majorité gouvernementale. Dans son édition du mercredi 11 octobre, le quotidien Assabah écrit que jusqu’ici c’était l’Union socialiste des forces populaires (USFP) qui s’est placée en premier dans les s tarting-blocks en vue d’entrer au sein de la majorité gouvernementale actuelle dirigée par le parti du Rassemblement national des indépendants, qui a constitué une majorité gouvernementale avec le parti de l’Istiqlal et le Parti authenticité et modernité.

L’USFP a en effet exprimé très tôt sa volonté d’obtenir un strapontin ou deux au sein du gouvernement et, pour ce faire, a définitivement rompu les amarres depuis belle lurette avec les groupes de l’opposition parlementaire.

En guise de prétexte, le parti de la rose s’est plaint des attaques frontales dont il est la cible de la part du Parti de la justice et du développement (PJD), accusant le SG du parti islamiste, Abdelilah Benkirane, de s’être trompé de rôle constitutionnel, en détournant les critiques qu’il devait adresser au gouvernement vers le parti de Driss Lachgar.

Cependant, l’USFP à de nombreux concurrents qui font à leur tour les yeux doux au gouvernement dirigé par Aziz Akhannouch. En plus de l’Union constitutionnelle et du Mouvement démocratique et social (MDS), le dernier venu n’est autre que le Mouvement populaire. En effet, selon les sources d’Assabah, le chef des Harakistes, Mohamed Ouzzine, aurait récemment tenu à Rabat une réunion, qualifiée de «secrète» par le journal, avec Aziz Akhannouch et plusieurs autres dirigeants du RNI. Ni l’objet de cette réunion, ni ses résultats n’ont été divulgués, que ce soit avant ou après sa tenue.

Assabah fait remarquer que Mohamed Ouzzine a drastiquement réduit ces derniers temps ses attaques virulentes contre le gouvernement et son chef lors des séances parlementaires où les membres du gouvernement sont interpellés. D’ailleurs, les critiques d’Ouzzine lui ont déjà valu un rappel à l’ordre de la part d’Aziz Akhannouch, qui a exigé une critique constructive de la part de l’ancien ministre, débarqué suite au scandale de la «Karrata».

Mais Assabah croit savoir que le téléphone n’a pas cessé de sonner ces dernières semaines entre le chef du gouvernement et celui de la Haraka. Les deux hommes seraient en pourparlers en vue d’aboutir à un apaisement mutuel qui ne serait pas sans contrepartie.

Ouzzine aurait également pris langue avec Abdellatif Ouahbi, patron du PAM et ministre de la Justice. Nizar Baraka, SG de l’Istiqlal, troisième parti de l’actuelle majorité gouvernementale, n’a pas été contacté par le chef du MP, ce que le quotidien Assabah interprète comme une volonté des Harakistes de remplacer le parti de la balance, au prochain remaniement ministériel, attendu incessamment alors que l’actuelle majorité aura bouclé son mi-mandat en avril 2024.

Par Mohamed Deychillaoui
Le 10/10/2023 à 21h40

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Faut-il qu’on le dise, redise et crie sur tous les toits, à chaque fois qu’on nous parle d’un «gouvernement» ou supposée «opposition»? Au Maroc, ce qu’on présente comme des «partis politiques» ne sont pas plus que des clubs privés, dont les plus forts s’apparentent à des clans mafieux. Alors, qu’on arrête de continuer à prétendre qu’il y a une classe politique marocaine. Il n’y en a tout simplement pas. Ce qu’on a au Maroc, ce sont des semblants de «formations politiques» qui se sont données pour mission de tout faire pour se partager le pactole auquel leurs fonctions leur donnent accès durant les cinq ans que dure la période entre chaque «élection». En outre, avec ce système de «coalitions gouvernementales», le pays ne sortira jamais du cercle vicieux de la corruption. Enough BS!

qunar à Monsieur Driss Lachgar il lui importe peu sa politique et avec les autres partis il manque et il goutte de toutes les assiettes pour trouver une place à sa fille , dans le gouvernement c'est certain son but son but reprendre un fauteuil ministériel et faire rentrer sa fille pour prendre une place confortable

Si le peuple souhaitait les voir au gouvernement, il aurait voté pour eux. La règle doit être dorénavant celle du classement des partis à l'issue du vote sauf si un parti décide autrement. On prend les premiers en vue d'atteindre une majorité et stop. Comme ça on respecte le verdict des urnes.

oui c'est normale ils veulent leur part du Gâteau ni moins ni plus ils veulent remplir les poches ni moins ni plus c'est comme Baraka quant il était dans l'opposition il insultait le gouvernement , mais une fois il a trouvé le fauteuil de rente , le voilà spectateur il a rien anticipé pour remplir les barrages avec l'eau des MERS pour pouvoir donner de l'eau pour irriguer

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