Lors de cette réunion tenue jeudi, l’Algérie a ainsi privé Al Haram Acharif de l’expression de la condamnation de la Oummah islamique de la profanation de ce lieu hautement sacré par un ministre israélien, mardi dernier.
Ces diplomates ont été atterrés par l’attitude haineuse de l’Algérie qui sacrifie la cause de la Mosquée Al Haram Acharif, en faisant taire le Groupe de l’OCI pour la seconde fois consécutive en l’espace de quelques mois, pour une seule raison: son adversité à l’égard du Maroc.
En vain, plusieurs ambassadeurs arabes ont tenté de dissuader le représentant permanent de l’Algérie à l’ONU, Mohamed Ennadir Larbaoui de ce comportement anti-palestinien et anti-arabo-musulman au moment où la cause palestinienne a besoin du plus grand soutien et solidarité du monde islamique.
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D’après des sources proches de l’OCI, la présidence pakistanaise du Groupe a même introduit une référence qui met en exergue le rôle de l’Algérie et de son président en faveur de la cause palestinienne, afin de ramener le représentant permanent algérien à la raison. Cependant, même ce geste a été rejeté, tant la haine obsessionnelle de l’Algérie à l’égard du Maroc passe devant son propre pays et son propre président.
Certains diplomates ont confié en privé qu’alors que le Conseil de Sécurité a été unanime à rejeter et à condamner les actes de profanation par le ministre israélien, l’Algérie a résolument choisi la désunion du Groupe de l’OCI vis-à-vis de cet acte condamnable.
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Bien plus, plusieurs diplomates ont exprimé en privé leur profonde réprobation à la transposition à New York du problème de l’Algérie avec son voisin marocain et au peu de respect que l’Algérie accorde à sa présidence du Sommet de la Ligue arabe.
Le pays hôte du dernier Sommet arabe, qui avait pour slogan «Unification des rangs», a renié de manière flagrante son engagement, ce qui démontre ainsi devant la communauté internationale que l’Algérie n’accorde aucun intérêt ni aux causes arabo-musulmanes, ni à la question palestinienne, et encore moins à la profanation israélienne de la mosquée Al-Aqsa.
L’Algérie montre ainsi au quotidien qu’elle préfère sacrifier la cause palestinienne sacrée qui unit les pays arabes et musulmans, dans le seul objectif condamnable de s’opposer à toute référence au Comité Al-Qods de l’OCI, et au rôle unanimement apprécié de son Président.