L’année 2024 a été marquée par l’accumulation par la DGSN de nombreux succès et acquis dans le domaine de la coopération sécuritaire internationale.
C’est ainsi qu’un candidat de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a été élu à la majorité vice-président d’Interpol (Organisation internationale de police criminelle) pour l’Afrique, relaie Al Ahdath Al Maghribia de ce mercredi 25 décembre.
En devenant membre du comité exécutif d’Interpol, la DGSN aspire à développer les mécanismes de l’action sécuritaire en Afrique, et à renforcer la coopération policière dans sa dimension sud-sud.
L’année 2024 a connu également l’ouverture sur de nouveaux partenaires internationaux en Amérique latine, en Asie et en Afrique, de manière à servir les intérêts du Royaume dans ces régions du monde.
Le même partenariat a été consolidé avec la France, l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne et l’Italie, en multipliant les visites et les rencontres avec les responsables sécuritaires de ces pays.
Concernant le volet relatif à la coopération sécuritaire multilatérale, la DGSN a poursuivi le renforcement de ses liens avec les organisations mondiales et régionales, ainsi qu’avec les bureaux de l’ONU chargés de la lutte contre la criminalité, le trafic de drogue et la protection des femmes victimes de violences.
Dans ce contexte, le directeur général de la DGSN-DGST, Abdellatif Hammouchi, a eu, lors de la 92e session de l’assemblée générale d’Interpol, des entretiens et des rencontres intenses avec de nombreux partenaires, aussi bien traditionnels que nouveaux.
S’agissant du bilan de la coopération sécuritaire au niveau international, le pôle de la coopération policière internationale de la DGSN a traité, au cours de cette année, 6.800 dossiers et demandes d’information relatives au trafic de drogue (à raison de 10%), à la lutte contre l’immigration illégale (pour 9%), à l’exploitation réciproque des bases de données nominatives (pour 25%). Les demandes d’information représentent 36%.
Par ailleurs, le Bureau central d’investigation judiciaire (BCIJ), à Rabat, a procédé à l’exécution de 125 commissions rogatoires internationales, et à la diffusion de 121 mandats d’arrêts internationaux qui ont permis l’interpellation de 135 individus recherchés à l’échelle internationale par les autorités judiciaires marocaines.
Le BCIJ a également diffusé 2.831 avis de recherches à l’échelle nationale, suite à des demandes émises par des services de sécurité étrangers, ainsi que des notices rouges d’Interpol, indique Al Ahdath Al Maghribia.
Le Maroc a, de plus, réceptionné 82 individus interpellés à l’étranger, suite à des mandats d’arrêts internationaux émis par les autorités judiciaires marocaines.
En revanche, 45 ressortissants étrangers faisant l’objet de mandats d’arrêts internationaux ont été arrêtés au Maroc, tandis que 35 autres ont été extradés vers leur pays.