Cette cérémonie marque le début d’un partenariat significatif entre la Fondation Lalla Asmae et la Fondation Children of Africa qui va bien au-delà d’une simple collaboration, incarnant une promesse sincère d’offrir le don de l’ouïe à ceux qui en ont été privés.
A leur arrivée à l’Hôpital Mère-Enfant de Bingerville, près d’Abidjan, la princesse Lalla Asmae et la Première dame de Côte d’Ivoire ont été saluées par Kandia Kamissoko Camara, ministre d’Etat ivoirienne, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, Pierre Dimba, ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, et Myss Belmonde Dogo, ministre de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté, ainsi que par Khalid Aït Taleb, ministre de la Santé et de la protection sociale, et Aawatif Hayar, ministre de la Solidarité, de l’insertion sociale et de la famille.
La princesse Lalla Asmae et Dominique Ouattara ont, par la suite, rendu visite aux enfants bénéficiaires de l’opération des implants cochléaires issus du Mali, du Kenya, de Côte d’Ivoire, du Togo et du Burkina-Faso. Elles ont également visité le bloc opératoire où sont installés le microscope chirurgical et le micromoteur offerts par la Fondation Lalla Asmae à la Fondation Children of Africa.
Lire aussi : La princesse Lalla Hasnaa inaugure l'exposition urbaine «Rabat, un patrimoine de l’humanité»
A cette occasion, la princesse Lalla Asmae a procédé à la remise symbolique à Dominique Ouattara d’un prototype d’implant cochléaire. Lors de la première phase de l’opération «Unis, on s’entend mieux», organisée en octobre 2022, quelque 35 enfants originaires de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest ont fait le voyage jusqu’au Maroc pour bénéficier de la pose d’implants cochléaires.
Au cœur de cette campagne se trouve l’engagement de la Fondation Lalla Asmae à fournir 100 implants cochléaires à la Fondation Children of Africa. Ces petits dispositifs médicaux ouvriront un monde de possibilités pour les enfants sourds, leur permettant de communiquer, d’apprendre et de s’épanouir.
La Fondation Lalla Asmae s’engage aussi à partager des connaissances et une expertise essentielle en transférant les techniques chirurgicales entre les professionnels marocains et ivoiriens. Un bloc opératoire de pointe sera ainsi équipé par la Fondation à l’Hôpital Mère-Enfant pour garantir la précision et la qualité des interventions chirurgicales.
Dans son allocution, Dominique Ouattara a indiqué que cette nouvelle collaboration entre les deux fondations témoigne de «notre engagement commun en faveur d’une meilleure santé de nos enfants».
Renouvelant ses sincères remerciements et toute sa gratitude à la princesse Lalla Asmae pour la mise en oeuvre de ce programme, Mme Ouattara a exprimé sa profonde reconnaissance et toute sa gratitude au roi Mohammed VI pour sa vision humaniste et la solidarité dont le Souverain fait preuve envers les enfants d’Afrique, ainsi que pour son importante contribution à la construction de l’Hôpital Mère-Enfant de Bingerville, qui rend depuis cinq ans d’énormes services à la population ivoirienne.
De son côté, Karim Essakalli, coordinateur de la Fondation Lalla Asmae, a souligné que le Maroc, fort de ses racines africaines et de son engagement constant en faveur du progrès de l’Afrique, a toujours fait de la coopération Sud-Sud un choix stratégique, porté par le leadership éclairé du roi Mohammed VI et fondé sur une vision globale et équilibrée du développement du continent africain, ajoutant que la Fondation Lalla Asmae a souhaité s’inscrire dans la lignée de cette vision royale en lançant le programme «Unis, on s’entend mieux».
Lire aussi : Lalla Meryem fête son anniversaire: une princesse engagée envers les Marocaines et l’enfance
M. Essakalli, qui a mis en lumière l’importance cruciale de cette initiative, en insistant sur le pouvoir transformateur de l’ouïe dans la vie des individus, a indiqué que cette collaboration transcende les frontières, couvrant différentes régions d’Afrique, de la Côte d’Ivoire au Kenya, en passant par le Burkina Faso, le Niger, le Mali et le Togo.
Intervenant à cette occasion, M. Aït Taleb a mis en avant la collaboration fructueuse entre le Maroc et la Côte d’Ivoire dans le domaine de la Santé, soulignant que cette coopération solide s’inscrit dans la durabilité, en faveur d’une vision commune du roi Mohammed VI et du président Alassane Ouattara pour le développement et le bien-être des deux pays.
Il a, dans ce sens, indiqué que le ministère, sous l’égide de la Fondation Lalla Asmae, est prêt plus que jamais à consolider et à renforcer cette coopération dans le domaine de la santé et à partager son expérience, particulièrement le dépistage néonatal de la surdité qui reste un outil essentiel pour la détection précoce de la surdité, notant qu’il peut contribuer à améliorer le développement social et scolaire des enfants, à réduire les coûts pour leurs soins de santé et à offrir aux parents une tranquillité d’esprit.
Son homologue ivoirien, Pierre Dimba, a lui aussi précisé que cette opération importante permettra la prise en charge des enfants malentendants, mettant en avant les efforts louables déployés par la princesse Lalla Asmae pour venir en aide à cette frange de la société. «A l’issue de ce programme, nous sommes convaincus que grâce aux actions qui vont être menées, un partenariat solide va être tissé dans ce domaine», a-t-il souligné, notant que ce partenariat se veut une grande motivation pour le ministère ivoirien de la Santé dans sa quête d’améliorer la qualité de ses services et prestations.
Pour sa part, Vincent Alexis Gomes, ancien directeur international du Lions Clubs International, un des partenaires du programme, a souligné que les Lions d’Afrique saluent la princesse Lalla Asmae pour les différentes actions qu’elle mène dans le domaine social et son engagement immuable et constant en faveur des enfants malentendants.
La cérémonie a été marquée par une présentation scientifique de l’implantation cochléaire faite par Pr. Abdelaziz Raji, chef de service ORL du CHU Mohammed VI de Marrakech et membre de la commission scientifique du programme «Unis, on s’entend mieux». Elle a été aussi ponctuée par une présentation du programme faite par Karim Essakalli.
Par la même occasion, la princesse Lalla Asmae et Dominique Ouattara ont présidé la cérémonie de signature d’une convention de coopération entre la Fondation Lalla Asmae et la Fondation Children of Africa, signée par El Abbès Bouhlal, directeur de la Fondation Lalla Asmae, et Nadine Sangaré, directrice nationale de la Fondation Children of Africa. A l’issue de cette cérémonie, la Princesse et la Première dame de Côte d’Ivoire ont posé pour une photo souvenir.
Lire aussi : La princesse Lalla Meryem reçoit la reine Máxima des Pays-Bas
Le partenariat entre la Fondation Lalla Asmae et la Fondation Children of Africa va bien au-delà des procédures médicales: il s’agit de toucher des vies, de créer des sourires et de réaliser des rêves. Chaque enfant aidé par cette initiative est un témoignage de l’effort collectif déployé pour bâtir un monde plus inclusif, bienveillant et meilleur.
La princesse Lalla Asmae apporte ainsi une vision motivante à cette campagne «Unis, on s’entend mieux», où l’engagement envers la cause des enfants atteints de perte auditive sévère ou profonde se traduit en actions concrètes. Figure emblématique et dévouée dans la promotion du bien-être des enfants, elle est également une source d’inspiration pour tous ceux qui luttent en faveur d’un avenir meilleur pour les enfants africains.
La Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, reconnue pour son leadership et son engagement inébranlable en faveur du bien-être des enfants, a toujours témoigné de sa détermination à garantir que chaque enfant, qu’il soit Ivoirien ou d’une autre nationalité, puisse bénéficier d’une audition claire et des opportunités qui en découlent.
Elle est engagée depuis plus de 25 ans dans la protection de l’enfance en difficulté à travers la Fondation Children of Africa, qui a à son actif de nombreuses actions caritatives pour le bien-être des enfants en Côte d’Ivoire et dans 12 autres pays d’Afrique à travers des centres qu’elle subventionne.