L’indicateur Allianz-risques, qui souligne dans son rapport de l’année 2025 que 23 pays dans le monde sont les plus exposés aux attaques cybernétiques, a cité le Maroc comme le seul pays arabe figurant dans cette liste. On trouve, parmi les autres pays ciblés par ces cyberattaques, les Etats-Unis, la France, l’Allemagne, l’Inde, le Nigeria et l’Afrique du Sud, rapporte Al Ahdath Al Maghribia du jeudi 30 janvier.
Le rapport indique que l’inquiétude augmente au niveau mondial face aux dangers électroniques qui impactent de nombreuses industries, institutions financières et technologiques. La cyber-extorsion représente 58% des crimes enregistrés durant la première moitié de 2024 à côté des piratages de données, ainsi que la collecte et le partage des données personnelles.
Le rapport a abordé également les techniques de l’intelligence artificielle, considérée comme un nouveau danger et classée à la dixième place dans la liste des cyber-risques. Des dangers qui poussent les pays ciblés à renforcer et développer davantage leur cybersécurité pour faire face aux techniques de plus en plus sophistiquées des hackers.
Il convient de noter que de nombreuses administrations marocaines subissent des attaques de la part d’individus et d’organisations dans cette nouvelle guerre du monde virtuel. Une guerre qui est livrée parfois de manière aléatoire, et d’autres fois de façon coordonnée. Le Maroc n’est pas à l’abri puisque les différentes administrations et établissements publics et privés ont été, à maintes reprises, victimes des cyberattaques.
«Face à cette guerre virtuelle, l’administration de la Défense nationale, via la Direction générale de la sécurité des systèmes d’information (DGSSI), ne cesse de développer ses capacités pour protéger les intérêts vitaux de l’État et de l’économie nationale», note Al Ahdath Al Maghribia. La DGSSI a ainsi développé des applications de protection des données et de communication à travers l’adoption de logiciels sophistiqués de décryptage. Ces applications ont été adoptées par certains secteurs gouvernementaux et des structures d’importance vitale.
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