Enseignement: Berrada recadre le secteur privé

Mohamed Saad Berrada, ministre de l'Education nationale.

Mohamed Saad Berrada, ministre de l'Education nationale.

Revue de presseLe Conseil de gouvernement a récemment adopté un projet de loi concernant l’enseignement scolaire, qui contient des mesures visant à mettre fin au désordre qui règne dans certains établissements du secteur privé. Les détails dans cette revue de presse qui provient du quotidien Al Akhbar.

Le 04/04/2025 à 21h04

Le conseil de gouvernement a approuvé, jeudi, le projet de loi n°59.21 relatif à l’enseignement scolaire, présenté par le ministre de l’Éducation nationale, Mohamed Saad Berrada.

Ce projet comprend des dispositions relatives aux choix et aux grandes orientations stratégiques concernant le secteur de l’enseignement, ses composantes et le rôle des établissements d’enseignement privé dans la réalisation des objectifs du système éducatif, rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition du week-end des 5 et 6 avril.

Le projet, qui souligne et prend en considération l’intérêt supérieur de l’enfant, qui devrait être maintenu dans le circuit de la scolarisation de 4 à 18 ans, vise l’édification d’une école nouvelle et le passage vers un modèle pédagogique basé sur les acquis de l’enseignement.

Le projet de loi, précise Al Akhbar, comprend également des dispositions relatives au secteur de l’enseignement privé, appelé à agir dans un cadre d’interactivité et de complémentarité avec les autres composantes du système de l’enseignement, diversifier l’offre de ses prestations, améliorer la qualité pédagogique, assurer son développement, contribuer à l’éducation, l’enseignement et la formation des enfants en se conformant aux principes du public, aux principes constitutionnels fondamentaux du pays, et de participer à l’effort de généralisation de l’enseignement obligatoire, surtout dans les milieux ruraux, périurbains et les zones déficitaires.

Selon Al Akhbar, le projet de loi oblige les établissements privés à rendre publics les coûts des services proposés aux élèves, notamment les frais d’inscription et de réinscription. Il concerne également les frais d’assurance et autres services associés, qui ne pourront pas être modifiés en cours d’année scolaire. Les responsables devront informer l’Académie régionale d’éducation et de formation et les parents ou tuteurs de toute modification des tarifs de scolarité et des autres frais. L’offre pédagogique, la gestion du personnel, le suivi des élèves et tous les services qui leur sont fournis seront encadrés par cette nouvelle loi, précise Al Akhbar.

Par Mohamed Younsi
Le 04/04/2025 à 21h04

Bienvenue dans l’espace commentaire

Nous souhaitons un espace de débat, d’échange et de dialogue. Afin d'améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation.

Lire notre charte

VOS RÉACTIONS

0/800