Le secteur de l’éducation nationale subit toujours la pression des grèves, des sit-in et des mouvements de protestation devant les sièges des académies régionales de l’éducation et de la formation (AREF) et les directions provinciales de l’Education nationale.
Et ce, malgré la signature par le gouvernement et les cinq centrales syndicales les plus représentatives, le 26 décembre, de l’accord relatif au statut unifié des fonctionnaires de l’Éducation nationale. «Cet accord a été rejeté par les coordinations des enseignants, notamment la coordination nationale de l’enseignement, qui comprend 23 coordinations, et celle des enseignants du lycée», rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition du week-end des 30 et 31 décembre.
«Ces coordinations estiment que l’accord paraphé par la commission ministérielle mise en place par le chef du gouvernement et les cinq syndicats ne répond pas à leurs attentes. Elles imputent la responsabilité de la perte du temps scolaire au gouvernement et au ministère de l’Education nationale, du préscolaire et des sports», indiquent les sources du quotidien.
Dans ce cadre, déclare Noureddine Akouri, Président de la Fédération des associations des parents d’élèves, «ce qui est primordial aujourd’hui est de procéder au changement des dates d’examen et de lancer des cours de soutien intensifs afin de compenser le temps scolaire perdu».
Et de souligner que «les cours de soutien devront être dispensés par des enseignants en exercice au profit des élèves des établissements d’enseignement public».