Enseignement: les coordinations rejettent l'accord du 26 décembre

Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, intervient en visioconférence lors de la cérémonie de signature de l'accord entre le gouvernement et les syndicats de l'enseignement les plus représentatifs, le 26 décembre 2023 à Rabat.

Revue de presseLes coordinations des enseignants ont rejeté l’accord signé le 26 décembre entre le gouvernement et les cinq centrales syndicales les plus représentatives. Le secteur reste donc sous tension et les associations des parents d’élèves tirent la sonnette d’alarme, rapporte le quotidien Al Akhbar, dont provient cette revue de presse.

Le 29/12/2023 à 19h53

Le secteur de l’éducation nationale subit toujours la pression des grèves, des sit-in et des mouvements de protestation devant les sièges des académies régionales de l’éducation et de la formation (AREF) et les directions provinciales de l’Education nationale.

Et ce, malgré la signature par le gouvernement et les cinq centrales syndicales les plus représentatives, le 26 décembre, de l’accord relatif au statut unifié des fonctionnaires de l’Éducation nationale. «Cet accord a été rejeté par les coordinations des enseignants, notamment la coordination nationale de l’enseignement, qui comprend 23 coordinations, et celle des enseignants du lycée», rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition du week-end des 30 et 31 décembre.

«Ces coordinations estiment que l’accord paraphé par la commission ministérielle mise en place par le chef du gouvernement et les cinq syndicats ne répond pas à leurs attentes. Elles imputent la responsabilité de la perte du temps scolaire au gouvernement et au ministère de l’Education nationale, du préscolaire et des sports», indiquent les sources du quotidien.

Dans ce cadre, déclare Noureddine Akouri, Président de la Fédération des associations des parents d’élèves, «ce qui est primordial aujourd’hui est de procéder au changement des dates d’examen et de lancer des cours de soutien intensifs afin de compenser le temps scolaire perdu».

Et de souligner que «les cours de soutien devront être dispensés par des enseignants en exercice au profit des élèves des établissements d’enseignement public».

Par Mohamed Younsi
Le 29/12/2023 à 19h53

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À quoi jouent ces coordinations ? Ils veulent ruiner le pays ? Akhannouch vient de leur donner 10 milliards en plus de 5 milliards de dirhams annuels d'augmentation du budget ? Le pjd est-il derrière ce bazars et in fine met en danger l'avenir du pays ?

bonsoir Normalement ils ont eu une augmentation Immérité de 1500Dh car ils sont dans leur Majorité à peine passable culturellement ils ont besoin d’améliorer leur niveau vu culturel en savoir et en pédagogie vu le classement du Maroc par rapport aux pays de même structure et sociale notre niveau est trop bas , sauf exception très minoritaire et les voilà qui travaillent 4 h par jour et ils trouvent le moyen de prendre comme otages les enfants du Marocains c'est ça l'Amour du pays?

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