«J’ai décidé de mettre fin à toute implication dans des activités partisanes», nous confie Hassan Benaddi. Connu pour avoir été une figure atypique parmi les sages du PAM, cet ancien dirigeant syndical de l’UMT a décidé de se retirer de la scène politique pour, dit-il, se consacrer à des activités personnelles dans d’autres domaines.
«J’estime être utile dans d’autres activités. Je me retire, à la recherche davantage de sérénité et de capacité de mener des activités constructives», poursuit Benaddi, qui s'est consacré, ces derniers temps, à des missions de conseil auprès d'institutions qu'il n'a pas voulu nommer.
Cette retraite sera aussi l'occasion, annonce-t-il, de relater sa riche expérience politique et syndicale, pour les générations à venir.
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S’agissant du moment choisi pour annoncer son retrait de la vie politique, qui intervient trois semaines après la victoire de Abdellatif Ouahbi, élu le 9 février 2020 à la présidence du PAM, Hassan Benaddi rejette tout lien avec ce scrutin.
«Je n’ai aucun jugement, ni positif ni négatif, à porter sur le champ partisan», insiste Benaddi, dont l’absence a été remarquée lors du dernier congrès du PAM, du 7 au 9 février à El Jadida.
Hassan Benaddi ne veut pas que son retrait soit interprété comme un signe d’animosité à l’égard de la nouvelle équipe dirigeante du PAM. Il préfère plutôt parler d’un «divorce à l’amiable».
«Je suis fier de tous les aspects positifs auxquels j’ai pu contribuer. Je prends du recul par rapport à cette expérience. Maintenant, c’est une nouvelle séquence qui va commencer. Cela ne veut pas dire que je vais cesser de m’intéresser à la vie publique», explique-t-il encore.