L’USFP, qui a été intégrée dans la prochaine configuration du gouvernement El Othmani, risque de voir se réduire le nombre des portefeuilles qui vont lui être proposés par Saâd-Eddine El Othmani, chef de gouvernement désigné. Et ce à cause de Habib El Malki qui a été élu à la présidence de la Chambre des représentants bien avant que la majorité ne soit fixée.
En effet, la tradition voulait que le perchoir du Parlement fasse partie des tractations pour la formation de l’Exécutif.
Sauf que, au moment où il fallait, fin janvier, convoquer le Parlement pour adopter l’Acte constitutif de l’Union africaine, l’Hémicycle avait élu le socialiste Habib El Malki même si le groupe USFP ne compte que 20 députés.
«C’est l’un des points soulevés actuellement par notre direction, mais le premier secrétaire a été mandaté pour tout négocier avec le chef de gouvernement désigné», déclare à le360 un membre dirigeant de l’USFP.
Initialement, l’USFP mettait au-devant de la scène Younès Moujahid et Abdelkrim Benatiq, respectivement pour les portefeuilles de la Communication et celui des Affaires africaines au cas où le futur gouvernement prévoirait un tel département.
Selon des sources USFPéistes, Driss Lachgar ne serait pas retenu sur la liste des Ittihadis ministrables.