La proclamation par le président Donald Trump de la souveraineté du Maroc sur le Sahara, Mohcine Jazouli a été aux premières loges pour l’accueillir. «Nous avons naturellement célébré la mise en œuvre d'une vision royale clairvoyante qui a permis d’aboutir à cette décision au sujet du Sahar par la première puissance mondiale qui est aussi membre permanent du Conseil de sécurité et porte-plume des résolutions onusiennes au sujet de ce conflit», explique-t-il, devant notre caméra.
Le ministre délégué aux Affaires étrangères a été un des artisans de ce succès diplomatique. Il a côtoyé de près Jared Kushner, le plus proche conseiller du président américain, qui a joué un rôle déterminant dans cette reconnaissance américaine. Durant la visite de ce dernier au Maroc -en mai 2019 où il a été reçu par le souverain- Jazouli a été à ses côtés lors de son pèlerinage à Casablanca, au tsadik Haïm Pinto. «Il a compris que le Royaume était une terre d’ouverture, une terre de tolérance et que le Maroc avait un rôle important à jouer dans la région», soutient-il.
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Dans cet entretien, le responsable gouvernemental revient également sur le dernier Sommet extraordinaire de l’Union africaine. C’est lui qui a représenté le royaume lors de la visioconférence, tenue le 6 décembre dernier. Il a d’ailleurs vu de près les manœuvres du président algérien de la Commission paix et sécurité pour forcer une reprise en main du dossier du Sahara. «Je n’ai pas manqué de lui rappeler à plusieurs reprises le droit de réserve dont il devait faire preuve», nous confie-t-il.
Encore plus de détails sur la politique étrangère du Royaume à suivre dans cet entretien.
