Grève des enseignants: Benmoussa invite les syndicats au dialogue

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Revue de presseLe ministre de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa, a appelé les syndicats les plus représentatifs à la table des négociations, lundi prochain, en vue de relancer le dialogue, traiter les dossiers en suspens et résoudre la crise qui a paralysé l’école publique. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 17/11/2023 à 20h43

Les centrales syndicales les plus représentatives sont invitées, lundi prochain, par le ministre de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa, à une réunion en vue de débattre de la situation de crise qui secoue le secteur de l’éducation nationale et les tensions provoquées par le nouveau statut unifié des enseignants.

«Cette réunion sera marquée par la présence d’un représentant du ministère de l’Economie et des finances, en vue de définir les principales priorités», indiquent les sources du quotidien Al Akhbar, qui se penche sur ce sujet dans son édition du week-end des 18 et 19 novembre.

Cette réunion, précisent les mêmes sources, «balisera la voie à la rencontre entre les syndicats les plus représentatifs et la commission ministérielle mise en place par le chef du gouvernement pour traiter les problématiques liées au nouveau statut des enseignants».

La commission ministérielle formée par le chef du gouvernement, rappelle le quotidien, est composée «du ministre de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa, du ministre de l’Inclusion économique et de l’Emploi, Younes Sekkouri et du ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa».

Du côté des syndicats, poursuit le quotidien, Youness Firachine, secrétaire général du Syndicat national de l’enseignement (SNE), affilié à la Confédération démocratique du travail (FDT), a déclaré que les négociations porteront notamment sur les indemnités et la question des fonctions.

Mais, a-t-il fait remarquer, «il n’y a pas lieu de parler maintenant de recul de mobilisation tant qu’il n’y a pas de mesures concrètes». Et de souligner que «les syndicats et les fonctionnaires du secteur ont perdu confiance dans le ministère qui n’a pas honoré ses engagements, en publiant le nouveau statut qui a été rejeté par l’ensemble du secteur».

Dans ce sillage, ajoute le quotidien, «la Fédération nationale de l’enseignement (FNE-Tendance démocratique) n’aurait pas été invitée à cette réunion prévue lundi prochain».

Dans une déclaration au quotidien, Abdellah Ghmimat, secrétaire général de la FNE, a fait savoir que «plusieurs remarques ont été soulevées, dont la fixation de l’âge maximum de 30 ans pour passer le concours de recrutement des enseignants», soulignant que «le nouveau statut confirme le système de recrutement par contrat, consacrant davantage de discriminations entre les enseignants fonctionnaires et les enseignants contractuels».

Par Mohamed Younsi
Le 17/11/2023 à 20h43

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Après quoi ?! Si dialogue devait être, c'est pendant la première semaine de la gronde. Le machiavélisme de ce gouvernement dépasse de loin toutes nos craintes, car plus que calculateur, ce gouvernement est insensiblement inhumain à la colère d'un des corps les plus vitaux de la société si n'est à la plainte de 90% de la population marocaine, qui au passage est atteinte de mort politique clinique. Que cherche in fine certains ministères: privatiser l'enseignement publique ( 300 dh par élève et par mois) comme l'a sous-entendu Laqjaa. L'intention est dévoilée. Bonjour l'ultralibéralisme vous avez peut-être encore de beaux jours devant vous, mais faîtes gaffe l'ultra marxisme est sur le point de se réveiller à défaut d'une anarchie populaire dévastatrice.

Ce n'est pas innocent, au risque de passer pour un complotiste. Qui est derrière cette longue et incompréhensible grève? Qui veut la peau du gouvernement actuel? On ne peut pas prendre en otage l'avenir de millions d'élèves pour des revendications aussi importantes soient-elles. Le dialogue, c'est pour qui? On cherche vraiment à nuire à ce pays.

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