Aziz Akhannouch a reçu Jean-Luc Mélenchon au siège du parti de la colombe, en présence notamment de Rachid Talbi Alami, président de la Chambre des représentants, Mustapha Baitas, porte-parole du gouvernement, et de Mohamed Aujjar, membre du Bureau politique du RNI.
Lors de la rencontre, les deux parties ont évoqué divers sujets liés notamment à la relation du Maroc avec ses partenaires européens ainsi que la situation prévalant au Maghreb et dans le reste de l’Afrique.
Auparavant, le secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS), Nabil Benabdallah, a reçu au siège de cette formation politique à Rabat le leader de la gauche française pour des entretiens sur les relations entre les deux partis politiques ainsi que sur la situation politique entre la France et le Maroc, en particulier le mauvais et honteux traitement qu’ont fait certains médias français du séisme ayant frappé la région d’Al Haouz le 8 septembre dernier.
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La première cause du Maroc, relative à l’intégrité territoriale nationale et à la marocanité des provinces du Sud, a dominé les entretiens qu’a eu, également, le secrétaire général de l’Istiqlal (majorité), Nizar Baraka, avec le chef de La France Insoumise, en présence de Mohamed Zidouh, président du groupe d’amitié France-Maroc à la Chambre des conseillers.
Il faut rappeler que Jean-Luc Mélenchon a visité depuis son arrivée, le 4 octobre 2023 à Marrakech, la zone sinistrée d’Amizmiz, dans le Haut Atlas, avant de donner, le lendemain, une conférence sur son nouveau libre «Faîtes mieux», dédié au stress hydrique. Ce vendredi 6 octobre, il a réédité sa conférence à la Faculté de droit de Rabat-Agdal, outre ses discussions avec les leaders du PPS, du RNI et de l’Istiqlal. Le responsable politique français consacrera le dernier jour de sa visite, ce samedi 7 octobre, à Tanger sa ville natale.
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Il faut souligner que le fondateur de La France insoumise, principal mouvement de la gauche française, a plaidé, à Amizmiz, pour l’intégrité territoriale nationale après avoir exprimé son admiration de la solidité des Marocains face aux épreuves et critiqué cette «insupportable» arrogance de la France et ses médias vis-à-vis du Royaume. Pour lui, Paris doit tenir compte des nouvelles réalités sur la question du Sahara, notamment à la lumière du soutien exprimé au Maroc par les États-Unis, Israël et l’Espagne.
«Il n’existe aucune relation institutionnelle de La France Insoumise avec qui que ce soit d’autre que les partis de la démocratie marocaine», a-t-il enfin souligné, levant toute ambiguïté quant aux liens supposés que son mouvement entretiendrait avec la milice séparatiste du Polisario.