Les séparatistes du Polisario n’en finissent pas de leurs escroqueries. La dernière en date a été orchestrée par celle qu’on appelle «la ministre de l’Intérieur» de la fantomatique RASD, Meryem Salek H’Mada. Cette femme, qui n’a aucune relation avec le fichier sahraoui et qui a été nommée à ce «poste» en février dernier, est un élément des services de renseignement algérien.
L’escroquerie de la «ministre» a été mise à nu après l’éclatement de l’affaire d’enlèvement, de séquestration et de torture du militant espagnol, Mohamed Salem Souid Malanaine, par les milices du Polisario. C’est à ce moment que les autorités espagnoles ont découvert, à leur grande surprise, que celle qui dirigeait le «département de l’Intérieur» dans les camps «bénéficiait toujours des aides sociales et de la prise en charge du logement dans la péninsule ibérique». Prise la main dans le sac, en flagrant délit, la dame a pris la poudre d’escampette.
D’après les sources du quotidien Al Ahdath Al Maghribia qui rapporte l’information dans son édition du mardi 9 mai, «la ministre escroc s’est immédiatement rendue par voie routière à la ville de Bordeaux, en France, et y a pris, vendredi, un avion en direction de l’Algérie pour se réfugier dans le pays qui soutient toutes les mascarades de détournement d’aides humanitaires et d’autres formes de soutien financier qu’accordent plusieurs parties en Espagne».
Ce scandale qui n’a pas encore livré tous ses secrets, indiquent les mêmes sources, a éclaté à la suite de «la plainte déposée par la famille du militant espagnol Mohamed Salem Souid Malanaine, enlevé et séquestré depuis plus d’une semaine par les milices du Polisario».
Sur la base d’un communiqué rendu public par l’association sahraouie de défense des droits de l’Homme (Asadeh), les sources du quotidien précisent que «la victime, installée au Pays basque espagnol a disparu après avoir pris part, le 30 avril, aux manifestations dans le camp dit de «Dakhla» pour protester contre les pratiques de détournement des carburants par les milices du Polisario».
Les sources du quotidien rappellent que «la ministre escroc Meryem Salek H’Mada est une Algérienne qui a été nommée dans le «gouvernement» conduit par Bouchraya Beyoun». Et d’ajouter qu’«elle avait déjà appelé au djihad al-nikah pour encourager les jeunes à rester dans les camps et s’engager dans ses milices armées».