Le Congrès des États-Unis s’active pour inscrire le Polisario sur la liste que Washington souhaite établir concernant les pays, les organisations et les personnalités qui menacent la stabilité mondiale. C’est ce que laissent entendre les propos du sénateur Joe Wilson, l’un des rédacteurs de la résolution récemment introduite au Congrès américain en hommage à l’amitié historique et au partenariat stratégique liant le Maroc et les États-Unis.
En effet, «le sénateur Joe Wilson a qualifié le Polisario d’organisation terroriste qui manœuvre en vue de déstabiliser la région de l’Afrique de l’Ouest», rapporte le quotidien Assabah dans son édition du jeudi 3 avril.
Dans le même sillage, poursuit le quotidien, «le sénateur américain a accusé, lors d’une session publique du Congrès, l’Iran et la République de Cuba d’œuvrer pour déstabiliser l’Afrique de l’Ouest, à travers leur soutien clair au Polisario». Il souligne que «le Polisario constitue un danger qui guette le Maroc, allié stratégique des États-Unis d’Amérique dans la région depuis 250 ans», exprimant «son plein soutien à la décision du président américain, Donald Trump, de reconnaître la marocanité du Sahara».
Les déclarations du congressman Joe Wilson, estime le quotidien, annoncent un changement dans la politique de Washington vis-à-vis du Polisario, visant à l’inscrire sur la liste des organisations terroristes afin de sanctionner ces séparatistes et ceux qui les soutiennent.
Dans le même sillage, rappelle le quotidien, «une résolution a été introduite au Congrès américain en hommage à l’amitié historique et au partenariat stratégique liant le Maroc et les États-Unis, à l’approche de l’anniversaire de la commémoration de 250 ans du traité de paix et d’amitié grâce auquel le Royaume a été le premier pays au monde à reconnaître les États-Unis d’Amérique».
«Reconnaissant l’amitié de longue date entre le Royaume du Maroc et les États-Unis d’Amérique», la résolution a été introduite à la Commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants par les congressmen républicain Joe Wilson et démocrate Bradley Schneider.
Le texte consacre l’engagement bipartisan à Washington en faveur du renforcement de l’alliance «historique et stratégique» entre les deux pays, tout en reconnaissant le rôle du Maroc, sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en faveur de la paix et de la stabilité régionale.
«Considérant que le 1er décembre 2027 marquera le 250e anniversaire de la reconnaissance des États-Unis d’Amérique par le Royaume du Maroc, premier pays à l’avoir fait, marquant ainsi une étape importante dans l’une des relations diplomatiques les plus anciennes de l’histoire des États-Unis», lit-on dans le préambule de la résolution, celle-ci rappelle que le 18 juillet 1787, les États-Unis ont ratifié le Traité de paix et d’amitié établissant des relations diplomatiques et commerciales officielles entre les États-Unis et le Maroc.
La résolution rappelle en outre que ce traité «demeure la plus longue relation diplomatique ininterrompue de l’histoire des États-Unis», que le Maroc a «historiquement favorisé la coexistence religieuse, notamment en protégeant les communautés juives, qu’il s’est engagé dans le dialogue interreligieux», et que les communautés maroco-américaines contribuent à la diversité culturelle des États-Unis.
Tout en soulignant que les deux alliés ont bâti un partenariat «multiforme fondé sur des intérêts stratégiques, économiques et culturels communs», la résolution soumise au Congrès relève que «le Maroc demeure le seul pays africain à avoir conclu un accord de libre-échange (ALE) avec les États-Unis et que, depuis la promulgation de cet accord en 2006, les échanges agricoles bilatéraux se sont développés».
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