L’Algérie s’inquiète du soutien émirati au Maroc, et menace à nouveau de couper le gaz à l’Espagne

Entrée du bâtiment abritant les bureaux du groupe gazier Sonatrach, à Alger.. DR

Revue de presseL’éventuel rachat de parts du groupe Naturgy, spécialisé dans l’énergie, par un fonds d’investissement émirati, a mis le régime algérien dans tous ses états. Si cette transaction se concrétise, Alger menace d’annuler ses livraisons de gaz à l’Espagne. La multinationale espagnole détient 49% du gazoduc Medgaz, reliant l’Algérie à l’Espagne, ainsi que d’importants contrats avec la Sonatrach, l’entreprise de l’État algérien qui alimente l’Espagne en gaz via ce pipeline. Une revue de presse d’Al Ahdath Al Maghribia.

Le 08/05/2024 à 19h24

Après le report à la dernière minute, en février 2024, de la visite en Algérie de Jose Manuel Albares, ministre espagnol des Affaires étrangères, la crise entre les deux pays reprend de plus belle, après un semblant d’accalmie.

Le régime algérien avait en effet tenté de normaliser ses relations, déjà tendues, avec l’Espagne. Mais c’était sans compter sur l’inconstance des dirigeants algériens, qui, comme lors de la crise qui a suivi la reconnaissance par Madrid de la marocanité du Sahara, ont ouvert un autre front, toujours via l’Espagne, avec les Émirats arabes unis (EAU), relaie Al Ahdath Al Maghribia de ce jeudi 9 mai.

La junte au pouvoir à Alger menace en effet désormais d’arrêter ses livraisons de gaz à l’Espagne, si la multinationale espagnole Naturgy en venait à vendre de ses actions à une société émiratie.

Naturgy détient en effet 49% de Medgaz, le principal gazoduc reliant l’Algérie à l’Espagne, de même que des contrats importants avec la Sonatrach, l’entreprise de l’État algérien qui alimente l’Espagne en gaz via ce pipeline.

Selon des sources averties, les menaces du régime algérien ne sont qu’un «coup d’épée dans l’eau», car Alger reste liée à l’Espagne par des contrats d’approvisionnement jusqu’en 2032, et que toute rupture de fourniture en gaz l’expose à devoir verser d’importantes indemnités.

Ces nouvelles tensions révèlent le piège dans lequel s’est empêtré le régime algérien, qui considère comme étant un ennemi tout pays qui ne s’alignerait pas sur sa position sur le dossier du Sahara marocain.

Alger a ainsi dernièrement provoqué une crise avec les Émirats arabes unis, auxquels elle avait d’abord manifesté son hostilité par des allusions, avant de passer à des déclarations plus ouvertes et plus agressives.

Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a en effet, dans un nouvel entretien télévisé, émis une série d’accusations à l’encontre des EAU.

Cette nouvelle crise ouverte s’ajoute à bien d’autres, que la junte algérienne avait provoquées avec plusieurs pays, en optant pour l’escalade, dans le but de tenter de faire assouplir leurs positions et d’affaiblir leur soutien à la marocanité du Sahara.

Cette politique de la fuite en avant n’a en fait permis que de multiplier les tensions avec plusieurs pays dans le monde.

Dans un rapport élaboré par leurs services de renseignements, les dirigeants algériens reconnaissent d’eux-mêmes l’échec de cette politique, et ont décidé de rompre avec ce style diplomatique, qualifié «d’ancien».

Ils ont tenté de cette manière de plaire aux puissances occidentales et aux monarchies pétrolières, mais n’ont obtenu ni nouveaux investissements étrangers, ni promesses, ni possibilités d’alliances stratégiques.

Cet aveu d’échec vient donc démontrer que la capacité d’influence de la diplomatie algérienne s’amenuise, surtout après qu’Alger a manifestement perdu le soutien de ses alliés traditionnels du bloc de l’Est, dont la Fédération de Russie, qui lui tourne le dos, optant pour des politiques qui s’opposent aux intérêts du palais d’El Mouradia.

Par Hassan Benadad
Le 08/05/2024 à 19h24

Bienvenue dans l’espace commentaire

Nous souhaitons un espace de débat, d’échange et de dialogue. Afin d'améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation.

Lire notre charte

VOS RÉACTIONS

8 Mais un instant l'ami, Que ce régime cause d'énormes ennuis a son peuple, ce n'est que juste divine sanction. Pourquoi ? demandez l'avis du marocain de 55 ans arraché, de son école d'oran ou ailleurs ce nov 75, âgé alors de 8 ans, déraciné de son sol natal, laissant derriere lui "là-bas" son enfance et tombes de son père ou mère sinon grands-parents, demandez lui s'il ressent de la compassion pour ce peuple qui riait et applaudissait alors que lui et ses parents étaient poussés vers les wagons a bestiaux direction Maghnia : 7 heures de trajet pour 130 km avec envie de faire ses besoins devant les autres dans ce wagon, des photos d'archives attestent de cela.

un peu de cran, qu'ils ferment le gaz pour l'Espagne, résultat qui réjouira les algériens qui auront du gaz en bouteilles, adieu les queues matinales, autres résultats néfastes, devises dues au gaz en souffrances latentes, ce qui aura pour effets : files dès le chant du coq pour le sucre, semoule, lait lentilles et tout le reste atteindront le km. ce qui fera sourire : "kahwaji jibni kahwa ! . Impossible plus de sucre !!! Sacrés algériens d'en haut, ce Maroc les obsède au point qu'ils offrent une vaste opportunité a tous les maux économiques qui se déverseront sur la population déjà éprouvée, même ce foot qui les distrayait fait récession a cause d'un maillot estampillé carte du "grand" Maroc, le Nif a tué la modération.

Tant va la cruche à l'eau qu’à la fin elle se casse ; la régime de la junte belliqueuse machiavélique sanguinaire Ânegerienne provocatrice finira par disparaître, elle a créé trop d' ennemis et causé trop d'ennuis d'abord au peuple algérien en particulier et ses voisins en général, et ce, depuis sa création en 1962 pour diviser et imploser les pays africains nouvellement indépendant pour voler leur richesse.

0/800