L’avion qui devait «rapatrier» Brahim Ghali en Algérie a fait demi-tour

Le juge d'instruction espagnol Santiago Pedraz Gomez et le chef des séparatistes Brahim Ghali.

Le juge d'instruction espagnol Santiago Pedraz Gomez et le chef des séparatistes Brahim Ghali. . Le360 (photomontage)

Entendu pour la première fois par la Justice espagnole, le chef du Polisario est obligé de rester en Espagne tant que son affaire est en cours d’instruction. Parti le chercher ce matin depuis Alger, un avion du gouvernement algérien est rentré bredouille. Explications.

Le 01/06/2021 à 12h25

Brahim Ghali, et ses protecteurs, tablaient sur une audition express, pour la forme, suite à laquelle il devait quitter illico presto l’Espagne pour l’Algérie. Il n’en a rien été. Du moins pour le moment. D’après l’agence Reuters, le chef du front Polisario a été sommé par la Justice espagnole de rester en Espagne, le temps pour celle-ci d’évaluer la portée des plaintes, nombreuses, dont il fait l’objet dans ce pays.

La prolongation du séjour du chef des séparatistes en Espagne est d’autant plus plausible qu’un avion du gouvernement algérien a quitté tôt ce matin Alger pour l'aéroport de Logroño afin de le récupérer, indique le site d’information espagnol El Confidencial.

«Cependant, lorsque l'avion a atteint les hauteurs d'Ibiza, il a fait demi-tour vers Alger», précise le site espagnol. «L'avion, un Gulfstream 2000 immatriculé 7T-VPM, a décollé d'Algérie vers 8 heures du matin pour l'aérodrome d'Agoncillo, à quelques kilomètres de Logroño. Mais, vers 9h30, alors que l'avion survolait l'île de Formentera, il a effectué un virage à 180 degrés et a entamé son retour à Alger sans atterrir en Espagne», détaille El Confidencial.

Le juge d’instruction a également spécifié que Brahim Ghali devra rester «localisable» tant que l’affaires est en cours, indique une source sûre, contactée par Le360. Il doit pour cela fournir un numéro de téléphone et une adresse postale sur lesquels il pourra rester joignable. L’étau se resserre donc contre celui qui se pensait (littéralement) en promenade de santé. Et ce, même si le juge d’instruction n’a pas retenu de mesures préventives ou de retrait de passeport contre lui, au motif qu’il n’existait pas de raisons de croire à un risque de fuite du concerné.

Devant le juge d’instruction Santiago Pedraz, par écrans interposés et par visioconférence, ce mardi 1er juin, depuis l’hôpital San Pedro de Logroño où il séjourne, Brahim Ghali a, sans surprise, nié les faits (crimes de guerre, torture, viols…) qui lui sont reprochés. Il croyait ainsi pouvoir l'échapper belle. Mais il devra attendre encore. Son attente risque de remettre au goût du jour le dossier le plus accablant contre lui: celui de l’assassinat de 281 Espagnols au large des îles Canaries. L’association canarienne qui représente ces victimes (l'Acavite, l'Association canarienne des victimes du terrorisme) s’étonne à juste titre que sa plainte ait été maintenue aussi longtemps en souffrance dans les tiroirs de la Justice espagnole. Pour combien de temps encore?

Par Tarik Qattab
Le 01/06/2021 à 12h25

Bienvenue dans l’espace commentaire

Nous souhaitons un espace de débat, d’échange et de dialogue. Afin d'améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation.

Lire notre charte

VOS RÉACTIONS

@ si Adil il ne faut pas se leurrer les mafieux et les haineux se ressemblent et s assemblent.il faut libérer nos villes spoliées Sabta et mililia et couper toutes relations a tous les niveaux:quand au régime militaire dictateur d alger il faut appuyer les Kabyles de même pour les hypocrites ibériques il faut aussi appuyer les independistes canadiens.

Rien qu'ayant fourni une fausse identité avec un faux passeport, il devrait faire de la prison ferme, en plus d'une lourde amende. C'est la loi! Mais il fait peut être faire pression sur la justice espagnole, qu'elle donne une réponse. Mais nada, la justice espagnole ne pipe mot sur ça!

Il ne faut pas faire confiance aux ibériques et leurs semblables mafieux dictateurs d alger:il se pourrait que cet espion traître a été exfiltré En incognito comme il a été rentré en territoire ibérique.

Sahraoui ça devient compliqué pour le régime d'alger, pour le gouvernement espagnol surtout pour l'artiste benbatouche qui se trouve piégé par ceux qui l'ont déposé a Logronio, est-ce pour soins ou pour s'en débarrasser ? doit-il se lâcher avec le juge faisant chanter ceux qui l'ont fait hospitaliser ou tout nier espérant regagner la confiance du régime d'alger et du coup sa place de leader, ça j'en doute, il est cuit de partout, bref, n'est pas brahim castro qui veut surtout que raboni n'est pas la Havane

Comment ne pas être fière de mon pays, le Maroc avec son histoire millénaire, sa civilisation et son patrimoine uniques ? Qui malgré toutes les malveillances qui ont jalonné son parcours, continue à démontrer au monde entier qu'il reste droit et courageux sous la conduite éclairée de nos glorieux Rois. Grâce à leurs charismes et à leur esprit visionnaire donnent des leçons à d’autres pays qui se croient plus puissants et plus riches. Aujourd'hui, notre pays a acculé l’espagne et a réussi à la prendre la main dans le sac et a mis à jour devant tout le monde ses travers et la face cachée et obscure de ses dirigeants. Bravo à notre diplomatie et surtout vive Sa Majesté le Roi que Dieu le protège.

La question qui me taraude en ces moments précis concerne le rokedes organisations internationales de la défense des droits de l'homme telles Amnesty internationale, humans rights watch et autres qui ont observé un mutisme flagrant sur les crimes du présumé criminel Polisarien Ibrahim Ghali alias Benbatouch. Ces organisations qui criaient tambours battants leur infignation face à quelques crimes et delits mettant en cause certains militants des droits de l'homme ou de liberté d'expression se sont avérés etre aux abonnés absents dans le deal frauduleux manigancé par les autorités espagnoles et le régime militaire algérien pour disculper un de leur agent sur lequel elles misaient fort pour distabliser le royaume du Maroc .Un silence qui en dit trop sur leur crédibilité

Quoi qu'il en soit un des axes importants pour réduire considérablement le séparatisme est de réduire le plus possible les liens entre l'Espagne et les régions marocaines qu'elle a colonisé (Rif, Tarfaya, Sidi Ifni, sahara) et cela à tous les niveaux et surout culturel et économique. L'Espagne a en effet plus que montrer son hostilité à l'intégrité territoriale du Maroc et les liens avec l'Espagne est un argument de taille des séparastistes du polisario (d'ailleurs nom hispanique) leur monnaie symbolique étant même la pesata saharaoui (peseta monnaie espagnole avant l'Euro). Bref comme cela a été dit il ne faut plus être prisonnier du passe espagnol de certaines régions marocaines et il faut prendre des décisions courageuses en ce sens même si ça risque de leur faire grincer les dents.

Bjr, au contribuable algérien de payer le séjour de ce criminel avant son entrée à la prison in cha allah

These new developments shouldn’t mean lifting the pressure off the Spanish government. Incompetent Sanchez and his bunch of leftist co-conspirators have to pay a political price for their bold attempt to defy the rule of law; by putting their narrow partisan agenda before their country’s national interests. What they decide to do next is irrelevant, as there seems to be a growing general consensus amongst the Spanish public and elites that Sanchez and his government are bad for business. As a nation, Spain is also at a crossroads. Therefore, realpolitik must prevail to save the nation from all the leftists who are trying to undermine even its foundational principles. To do so, the Spaniards first have to get rid of the most toxic and divisive government in their country’s recent history.

C'est la deroute chez les caporaux d'à-côté et leurs amis les spongebobs ibériques

Excellente nouvelle pour la justice!!!!!

0/800