Le coup de gueule de Nabil Benabdellah contre le gouvernement

Mohamed Nabil Benabdallah, secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme.

Revue de presseDans une tribune virulente, Nabil Benabdellah, secrétaire général du PPS, critique le gaspillage de milliards de dirhams à travers des subventions controversées. Il estime que le gouvernement marocain est confronté à un dilemme face à une opinion publique de plus en plus vigilante. Cet article est une revue de presse tirée de Bayane Al Youm.

Le 11/04/2025 à 20h37

Dans les pages de Bayane Al Youm (édition des 12 et 13 avril), Nabil Benabdellah, secrétaire général du PPS, dresse un bilan sévère de la crise actuelle. Il critique vivement les «graves contradictions gouvernementales» et les divergences de déclarations concernant l’affaire des subventions, qui ont motivé la demande de commission d’enquête parlementaire de l’opposition.

Il regrette que la majorité, au lieu d’adopter une attitude constructive et transparente dans le cadre constitutionnel, ait opté pour une «rouerie flagrante» en proposant une simple mission exploratoire aux pouvoirs limités, au lieu d’une véritable enquête, déplore le leader du PPS.

Pour Benabdellah, la différence entre une commission d’enquête et une mission exploratoire est «abyssale». La première dispose de pouvoirs contraignants tels que les auditions sous serment, l’obligation de comparution et la possibilité de saisir la justice, tandis que la seconde se limite à un rôle consultatif et à l’émission de recommandations non contraignantes.

Il dénonce ce recours à une «tromperie sournoise» comme une sous-estimation de l’intelligence des Marocains, rappelant l’adage «Celui qui n’a rien à se reprocher n’a pas à avoir peur». Il interroge alors la raison de cette réticence à la vérité si les subventions de 13 milliards de dirhams aux importateurs de bétail étaient réellement irréprochables.

«Le gouvernement a peur de la vérité», indique Benabdellah, soulignant que cette affaire alimente des «soupçons durables» au sein de l’opinion publique. Il en déduit que si le gouvernement était certain de la probité des subventions accordées aux importateurs de bétail, il n’aurait aucune raison de s’opposer à la création d’une commission d’enquête parlementaire.

Par Hassan Benadad
Le 11/04/2025 à 20h37

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Coup de gueule de Nabil 😂. Le pépé politicard Nabil nous prend pour des veaux? Il était où pendant tout ce temps là? On le voit jamais au parlement, ni dans les manifestations, ni ailleurs et d'un coup ce vieillot de la politique marocaine sort de son hibernation politique et devinez pourquoi ? Le vieillot et nul de la politique marocaine se prépare activement pour les prochaines élections de 2026. Certains mauvais politiques de chez nous, ne reculent devant rien et surtout ne rougissent pas de leurs mauvais bilans. La preuve de ce démodé de la politique marocaine et des comme lui, on en avons à la pelle au Maroc. Place aux jeunes universitaires compétents, dynamiques, entreprenants et intelligents. J'aime mon pays, mon Roi et mais la médiocrité NON !

Ce monsieur a fait son temps, qu’il se consacre avec ses semblables à d’autres goûts de la vie avec une retraite conséquente. Pourquoi n’ont-ils pas assainit la chose publique ? ces personnes viennent rabâcher inutilement un mot, des mots et des mots sans scrupule. Il est peut urgent de renouveler la génération politicienne avec des jeunes technocrates méritants quite a faire une pause de ce gap démocratique que vit le Maroc jusqu’à fin de l’ébullition des jeux de coupe du monde de 2030 dans l’intérêt stratégique du pays avec plus de responsabilité, d’auto évaluation et de contrôle sanction sévère au cas où ! A méditer !

Il faut que l’opposition fasse son travail et reste vigilante. Il y en marre de voir des pantins surveiller leurs intérêts personnels et attendre les élections pour se manifester. Donc oui pour la commission d’enquête, et jusqu’au bout.

Nos antiquités de la politique ressortent de leur tanière avec des longs couteaux bien aiguisés à l'approche des élections, comme ce politicard sur la photo. Lorsqu'il était au gouvernement de la secte du pjd et d'autres, il n'avait rien foutu, ministre de beaucoup de choses, mais sur le fond est un incapable assermenté. La seule et unique chose qui intéresse ces has been politicards de l'autre siècle, est le prestige d'être 1er premier ou ministre tout court avec toutes les avantages qui vont avec. Le Maroc a besoin des jeunes universitaires INTELLIGENTS avec des longs dents dans un monde qui bouge sans cesse et non des vieilles brocantes sans valeur ajoutée.

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