Le gouvernement et les syndicats sont parvenus à un accord, les enseignants obtiennent une augmentation de 1.500 dirhams

De g. à dr.: Faouzi Lekjaa, Chakib Benmoussa, Aziz Akhannouch et Younes Sekkouri lors de la cérémonie de signature de l'accord entre le gouvernement et les syndicats de l'enseignement, le 10 décembre 2023 à Rabat.

Le gouvernement et les quatre syndicats les plus représentatifs du corps des enseignants sont finalement parvenus à un accord ce dimanche 10 décembre, au terme d’une négociation difficile autour du nouveau statut des fonctionnaires de l’Éducation nationale. L’accord prévoit également une amélioration des indemnités des enseignants.

Le 10/12/2023 à 16h59

La cérémonie de signature de l’accord s’est déroulée ce dimanche 10 décembre, en milieu d’après-midi, en présence du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, et des représentants des quatre syndicats les plus représentatifs du corps des fonctionnaires de l’Éducation nationale.

Ont pris part également à cette cérémonie le ministre de l’Éducation nationale, Chakib Benmoussa, le ministre de l’Emploi, Younes Sekkouri, et le ministre délégué chargé du Budget, Faouzi Lekjaa.

«Nous sommes parvenus à un accord. Nous sommes ravis d’obtenir ce résultat au terme d’un dialogue de deux semaines, empreint de sérieux, malgré un contexte difficile. Nous allons œuvrer pour concrétiser cet accord rapidement», a affirmé Aziz Akhannouch dans une déclaration à la presse, sans toutefois s’attarder sur la teneur de l’accord.

Le360 apprend que l’accord prévoit une augmentation nette des salaires de l’ordre de 1.500 dirhams par mois pour toutes les catégories des fonctionnaires de l’Éducation nationale, et ce, en deux tranches à partir du 1er janvier 2024 et du 1er janvier 2025.

Les représentants des médias ont été priés de quitter la salle juste après la cérémonie de signature dudit accord. Nous y reviendrons.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 10/12/2023 à 16h59

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Le gouvernement dépense actuellement des milliards de MAD pour un enseignement faible. Cet argent devrait être transféré directement aux écoles privées selon la masse des écoliers inscrits. Le gouvernement devrait aussi mettre ses établissements scolaires à la disposition des écoles privées. Les écoles privées devraient être sous contrôles de l’état, mais l’état ne fait pas de l’enseignement. Ceci serait la meilleure solution. Une grande concurrence entre les écoles privées va avoir lieu et l’enseignement va être amélioré. Plus de grève parce qu’il n’y a plus un seul employeur (état) il y a une centaine de milliers d’employeurs privés.

Augmentation de la masse salariale sans engagement sur la rentabilité. On verra bien à l'avenir si nos élèves vont buen être classés dans les études faites par les organismes internationaux. J'en suis pas persuadé.

Tout le monde ne serait satisfait. Que ceux insatisfaits ,en intelligents ,mettent de brassards en s'occupant des chérubins et adolescents innocents issus de milieux modestes. Acte militant et patriote .En tout cas ,ceux qui veulent reprendre ,militants de syndicats institutionnels et autres courageux et honnêtes ,peuvent le faire SANS OSTRACISME..A bon entendeur. Il y aurait de la suite pour négocier de demandes réglementaires, organisationnelles et. .....PEDAGOGIQUES.

Maintenant : finie la récréation: Autrement c'est le dérapage sociétal . Nous ne sommes pas à l'abri de débordements car les ennemis de l'intérieur et ceux de l'extérieur nous guettent .Les saprophytes veulent et chercheraient à en profiter. Qui n'a pas de problèmes dans notre pays ? A commencer par moi, fonctionnaire aussi mais pas une raison pour torpiller le pays. Il y aurait à discuter entre représentants et gouvernement mais dans la discipline et le sens de la responsabilité. Nos enfants en classe SVP Merci aux sages fonctionnaires.

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