Maroc-Espagne: les mensonges d’Ignacio Cembrero, produits de ses frustrations journalistiques

Ignacio Cembrero.

Ignacio Cembrero. . DR

Désormais contraint à signer des piges dans un journal en ligne, l’ex-gloire des médias ibériques Ignacio Cembrero se venge comme il le peut contre le Royaume. En desservant son métier de journaliste, et en servant un réel agenda qui ne dit pas son nom.

Le 28/05/2021 à 18h53

Le journaliste Ignacio Cembrero suit avec beaucoup d’inquiétude la crise entre le Maroc et l’Espagne. Mais il est loin, le temps où sa signature claquait dans El Pais… Depuis le site d’informations en ligne où il fait désormais des piges, El Confidencial, il lit tous les jours des articles de ses confrères et consœurs sur un sujet dont il pensait pourtant détenir des droits d’auteur: les relations entre le Maroc et l’Espagne. Alors que ses collègues journalistes écument leur carnet d’adresses pour arracher la moindre petite information pour que leur média ne soit pas largué, dans un dossier qui intéresse l’opinion publique espagnole, le soi-disant «spécialiste du Maroc» n’apporte aucune valeur ajoutée à sa publication.

A mesure que la crise entre les deux pays occupe la Une des journaux espagnols, Cembrero craint de perdre son fonds de commerce. Après quelques hésitations et des articles basés sur des informations diffusés par les collègues, Cembrero a décidé de produire un article de fond… à coups d’affabulations et de contrevérités.

Avec cette accroche «le gouvernement marocain ne joue aucun rôle », Cembrero a publié un article intitulé «Maroc: un roi et trois conseillers, c’est ainsi qu’une crise avec l'Espagne se décide». Sur son compte Twitter, Cembrero a fait la promotion de son article en trois langues: espagnol, anglais et français.

A lire le titre de l’article et le post sur Twitter, on penserait que c’est le Maroc qui a déclenché la crise avec l’Espagne. D’ailleurs, Cembrero décline cette contrevérité tout au long de son article, en omettant de dire, ne serait-ce qu’une seule fois, que c’est l’admission du chef du Polisario sous une fausse identité en Espagne qui est à l’origine de cette même crise. C’est le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez et sa ministre des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya, qui ont décidé d’une crise avec le Maroc et non pas le roi Mohammed VI, son conseiller Fouad Ali El Himma, le patron du contre-espionnage marocain, Abdellatif Hammouchi et le patron de l’espionnage marocain, Yassine Mansouri.

Cembrero dispense l’exécutif espagnol de toute responsabilité dans la crise entre le Maroc et l’Espagne. Mieux encore, il ne nomme même pas une seule fois dans son article les vrais protagonistes de cette crise: Pedro Sanchez et Arancha Gonzalez Laya. La crise entre l’Espagne et le Maroc s’intensifie au fur et à mesure que ces deux protagonistes refusent d’initier des actions pour la dénouer. Ils ont minimisé les mises en garde des responsables marocains à seule fin de ne pas admettre la gravité de l’offense faite au Maroc, en déroulant le tapis rouge à l’homme qui a déclaré la guerre aux Marocains.

Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voirEn plus du mensonge d’avoir écrit que c’est le Maroc qui a décidé d’une crise avec l’Espagne, Cembrero ne reconnaît aucun rôle au gouvernement marocain. Pourtant, un homme a été sur tous les fronts depuis l’admission de Brahim Ghali en Espagne: Nasser Bourita, le chef de la diplomatie marocaine. A la fois engagé sur les fronts diplomatique et médiatique, il est omniprésent. Il faut s’appeler Ignacio Cembrero pour ne pas voir Nasser Bourita.

Reconnaître le rôle, ne serait-ce qu’à un seul membre du gouvernement marocain, nuirait à la cohérence du récit déroulé par Cembrero, qui cherche à circonscrire le déclenchement et la gestion de la crise à un cercle restreint de quatre personnes. Aucun autre journaliste espagnol n’avait fourni une analyse aussi brillante de la crise qui oppose le Maroc à l’Espagne. Le supposé «spécialiste du Maroc» a l’impression d’avoir fait le job avec une trame, cousue de mensonges et de sensationnalisme.

Les amateurs de révélations sensationnelles apprendront sur El Confidencial, que le conseiller du Roi, Fouad Ali El Himma, organise ses réunions avec les autres conseillers du souverain dans «la cafétéria d’un luxueux hôtel» à Rabat. Cembrero qualifie de «curieux» cet espace de travail que Fouad Ali El Himma choisit de substituer à la discrétion du palais royal.

On peut comprendre la pression que subit en ce moment Cembrero, dont la voix est devenue inaudible -le média dans lequel il publie ses articles méritant bien, à cet égard, son appellation-, à un moment où il aurait espéré faire une démonstration de force de la qualité de ses sources et de ses analyses. En termes de sources, Cembrero cite «des sources proche du palais Royal marocain». Autant dire, du vent. Quant à l’analyse, elle est tendancieusement orientée pour exonérer l’exécutif espagnol de toute responsabilité dans la crise qui oppose Madrid à Rabat. Ignacio Cembrero s’éloigne donc de plus en plus du journalisme et ne craint plus de proclamer qu’il sert un agenda.

Par Tarik Qattab
Le 28/05/2021 à 18h53

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VOS RÉACTIONS

Bof, un corbeau de mauvaise augure avec une fin de carrière tristounette...Alors, ce journaleux scribouillard se vend au plus offrant comme une call-girl...En tout cas, le Maroc lui a ruiné sa carrière 😂...

Svp, le 360, évitez de parler de ces mercenaires de la plume, qui vendent leurs articles aux ennemis du Maroc. En fait, en parlant d’eux, vous leur faites indirectement de la pub. Ce type était vraiment tombé dans l’oubli depuis très longtemps...

Les mendiants de l'Europe ils se croient une puissance mondiale depuis qu'ils ont intégrés la communauté européennes

Cet individu est un goujat colonialise.sabta et Melilla villes marocaines spoliées retrouveront inch allah la mére. patrie le Maroc.

Je suis Désolé pour ce commentaire mais une merde reste toujours une merde et elle n atirre que les mouches a khra

On est ici pour le débat, n'avez vous pas d'autres arguments que des mots vulgaires ? La vulgarité, ça ne s'improvise pas. On est vulgaire. On naît vulgaire. C'est une infirmité de l'âme.

J'ai déjà signalé que le " journaliste" Ignacio Cembero été le prédateur de mensonges qui touchent de loin ou de près le Maroc et cette même personne est le "semsar" de cette affaire de Brahim Ghali entre l'Algérie et l'Espagne...

Moi ce qui me tue chez ces européens, tous confondu sans exception aucune, et oh combien je les connais, et je ne parle pas dans le vend, c'est qu'ils croient dur comme fer qu'ils sont détenteurs de la vérité absolu, et qu’ils sont au dessus de tous, je leur dis, revoyez votre copie, il est temps, d’ailleurs la mode européenne actuelle, c’est qui court le premier reconnaitre ses génocides, le comble c’est que lorsqu’ils n’obtiennent pas gain de cause ou ce qu’ils veulent, ils deviennent méchants et langue de vipères. L’Afrique et les africains ont eu assez de vos attitudes médiévales. Vive le Maroc, Pays des braves.

Ignacio Cembrero devrait se recycler dans l'écriture de romans

Ignacio Cembrero étant devenu lui-même tellement confidentiel en plus d'être d'incompétent (ce qu'il a toujours été) on ne devrait pas tarder à revoir ses articles publiés sur les sites algériens comme auparavant TSA ou Algérie Patriotique. Aucune exigence de qualité de ce côté là et assurance d'un bon salaire. Seule exigence qu'il soit insultant et mensonger envers le Maroc et là-dessus on peut lui faire confiance.

J'ai fais un petit tour dans son compte Twitter. Je pense qu'il déteste le chiffre 4 parce-que ce chiffre est récurent sur ses postes comme "like" ou commentaire. Le mec est déjà humilié et délaissé. Un peu d'affection svp.

PAS de soucis. Daurenavant senor Ignacio Cembrero va noire du vin rouge de Rioja et savourer le cru 2021 aux gouts de sandales puantes du POLIKHARIO ,de sueurs de caporaux et de Spleen Espagnol.On le laisse broire du noir et boire..On prefere un Rabbi Yacob cosher a Dakhla.

Ce cembrero aurait critiquer son gouvernement qui a choisi de jouer au malin avec son partenaire bafouant tous les accords de sécurité qu'il avait avec ce voisin qui ne dort pas helas sur ses deux oreilles et qui a pu dévoiler les mauvais desseins malveillants de son partenaire stratégique. Ce journaliste sensé être neutre et objectif a préféré patauger dans la boue en plagiant ses confrères sans le moindre scrupule.

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