Nabila Mounib n’en finit pas de faire parler d’elle. Malgré son départ de la tête du Parti socialiste unifié (PSU) à l’issue du congrès national de la formation d’opposition, la désormais ex-secrétaire générale du parti de la bougie suscite toujours la controverse. Cette fois-ci, elle s’est attirée la colère des adouls, rapporte le quotidien Assabah dans sa livraison du 7 novembre.
En effet, la colère des adouls intervient suite aux déclarations de Nabila Mounib au sujet de la falsification de contrats adoulaires. Selon la députée de l’opposition, élue lors des élections législatives de 2021, ce phénomène se propage tellement dans la société marocaine qu’il n’épargne même pas les prisons, rapporte le quotidien arabophone.
Ces déclarations ont provoqué l’ire de l’Instance nationale des adouls du Maroc. Cette organisation professionnelle a appelé les autorités juridiques à ouvrir une enquête relative aux déclarations de Nabila Mounib et prendre le cas échéant les mesures juridiques adéquates.
Dans leur réponse à l’ancienne secrétaire générale du PSU, les adouls rappellent qu’ils sont utiles et nécessaires pour le quotidien des Marocaines et les Marocains, tout en considérant que leur profession est prémunie contre les déclarations politiciennes qui, à leurs yeux, manquent cruellement de crédibilité et de sens de la responsabilité. Et d’ajouter que le métier est régi par des dispositions légales.
Pour rappel, Nabila Mounib avait déclaré ses propos polémiques en marge du congrès national de sa formation politique. A cette occasion, la secrétaire générale sortante avait fustigé la falsification de contrats dans la prison de Casablanca, tout en appelant les autorités à intervenir pour garantir la stabilité.