Dans un communiqué publié dans la foulée de la visite du ministre espagnol des Finances, le constructeur naval Navantia livre quelques détails sur le contrat signé avec la Marine royale.
En effet, la construction du navire patrouilleur va durer trois ans et demi, nécessitant un million d'heures de travail et 250 emplois.
De nombreux chantiers navals issus de plusieurs pays ont manifesté leur intérêt pour ce marché, pour lequel un appel d’offres a été lancé en avril dernier. Navantia a soumis son offre en août et a ensuite dépêché une équipe au Maroc pour présenter et négocier les aspects techniques et commerciaux, souligne le constructeur naval dans son communiqué.
Depuis septembre dernier, les contacts entre Navantia et l'Administration de la défense nationale se sont intensifiés pour adapter les spécifications techniques du navire aux besoins de la Marine royale, ajoute le communiqué.
Navantia, qui a déjà fourni, dans les années 80, des patrouilleurs et une corvette à la Marine royale se chargera à la fois de la conception et de la construction du navire.
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Dans un message posté sur sa page Facebook, le forum FAR-Maroc rappelle que la Marine Royale a déjà fait part de sa volonté d’acquérir 3 patrouilleurs de haute-mer, de 80 à 90 mètres, intégrant des possibilités de transfert de technologie vers les chantiers navals de Casablanca, actuellement en cours de réalisation.
L’acquisition de ces navires s'inscrit dans le cadre du renforcement de la flotte de la Marine royale, afin d'assurer la souveraineté des eaux territoriales, la surveillance du trafic maritime, la lutte contre l’immigration clandestine, la pêche illicite et le trafic de drogue, etc.
