La réaffirmation par l’administration Trump de la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara a suscité une forte attention médiatique internationale. L’enthousiasme est palpable dans les milieux politiques américains, et la Grande-Bretagne envisagerait de se joindre aux nations soutenant cette position. Inversement, un silence empreint de ressentiment règne au Palais d’El Mouradia, où le régime algérien, fragilisé par ce revers, a réagi par une violente répression militaire dans les camps de Tindouf pour étouffer les appels au retour au Maroc.
La visite de Nasser Bourita, ministre marocain des Affaires étrangères, aux États-Unis, a scellé cette dynamique. Couronnée par un communiqué officiel du département d’État appuyant sans équivoque la souveraineté marocaine, cette tournée diplomatique s’est enrichie d’entretiens avec des figures clés du Congrès et de la Maison Blanche. Le sénateur Joe Wilson, dans une déclaration sans ambages, a qualifié le Front Polisario d’«organisation terroriste», accentuant l’isolement d’Alger qui soutient militairement et financièrement ces milices.
Suite à un entretien avec Marco Rubio, secrétaire d’État américain, celui-ci a réitéré sur X l’engagement des États-Unis en faveur de l’intégrité territoriale du Maroc. Les discussions avec Mike Waltz, conseiller à la sécurité nationale, ont également mis en lumière la solidité du partenariat stratégique bilatéral, englobant des questions sécuritaires, économiques et régionales.
La réaction algérienne révèle une impasse politique criante face à la reconnaissance internationale grandissante de la marocanité du Sahara: hier par la France et l’Espagne, aujourd’hui par les États-Unis. Le régime d’Alger, habituellement véhément, adopte une rhétorique étrangement mesurée qui frise la courtoisie.
Sur le front européen, l’appel de Liam Fox, président du groupe parlementaire des Accords d’Abraham, à emboîter le pas à Washington, ainsi que les propos de l’ancien ministre britannique de la Défense Andrew Morrison saluant la «sagesse» de la décision américaine, illustrent un revirement latent.
La presse internationale, quant à elle, dissèque avec minutie le communiqué du département d’État, soulignant son ancrage dans le plan d’autonomie marocain, érigé en «vérité non négociable». Du coup, l’Algérie, engluée dans ses contradictions, voit son influence régionale s’effriter. Les slogans «Retour au Maroc» scandés à Tindouf constituent un affront pour le Polisario et ses soutiens. Il semble inéluctable que l’avantage bascule définitivement en faveur de Rabat dans ce conflit artificiel.
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