Sahara: la fin du jargon séparatiste

Mohammed Ben Salmane, vice-prince héritier d'Arabie Saoudite.

Mohammed Ben Salmane, vice-prince héritier d'Arabie Saoudite. . AFP

Revue de presseLe vocabulaire du séparatisme est désormais banni du langage politique et diplomatique dans plusieurs pays. L’initiative de l’Arabie Saoudite, qui a officiellement et formellement interdit l’appellation «Sahara occidental» pour désigner le Sahara marocain, est significative à bien des égards, souligne l’éditorialiste du quotidien Al Akhbar.

Le 26/01/2024 à 21h23

Le cabinet royal saoudien vient d’adresser une instruction qui vaut loi à toutes les administrations et services publics et privés du royaume visant à interdire l’appellation «Sahara occidental» pour désigner le Sahara marocain. De même, ladite instruction proscrit l’usage d’une carte du Royaume du Maroc n’intégrant pas ses provinces du Sud.

Avant cette décision, rappelle l’éditorialiste du quotidien Al Akhbar dans son édition du week-end des 27 et 28 janvier, «le parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), dirigé par le chef du gouvernement de la péninsule ibérique, Pedro Sanchez, a décidé d’abandonner toute littérature et toute référence à un quelconque «peuple sahraoui» ou au «Polisario» dans ses documents constitutifs». Dans le même sillage, les Etats-Unis d’Amérique et Israël ont appelé à harmoniser leur position avec le vocabulaire de leur administration, indique l’éditorialiste.

Indubitablement, souligne l’éditorialiste, «la décision de l’Arabie saoudite constitue l’un des camouflets les plus cuisants subis par le régime algérien et ses caporaux dans la guerre déclarée contre l’intégrité territoriale du royaume du Maroc». Il s’agit d’un message politique fort adressé à qui de droit, écrit l’éditorialiste. Bien plus, a-t-il souligné, «ce changement ne se limite pas à exprimer des positions diplomatiques en faveur de la cause marocaine, mais il bannit le vocabulaire du séparatisme et sa littérature».

Car, souligne encore l’éditorialiste, «la guerre contre le séparatisme ne doit pas se limiter aux positions que le Maroc a gagnées par sa sagesse, sa crédibilité et son pragmatisme, mais doit inclure le lexique illusoire derrière lequel se cache l’Algérie pour alimenter ses ambitions séparatistes».

Par Mohamed Younsi
Le 26/01/2024 à 21h23

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"Nos frères"de l'Est peuvent toujours vociférer s'ils le désirent.., mais notre drapeau rouge à l'étoile verte est, et demeurera, fièrement érigé en flottant de Tanger jusqu'à Lagouira. Et c'est une réalité indétrônable !

pour les égarés de tindouf ils ont la rsad comme expression mais quelles seront les réactions des algériens du régime et ceux de la rue qui par défit appuient sur le mot : "el gharbïa" alors que ce Sahara maintenant l'une des provinces du Royaume, ne les concerne absolument pas, l'histoire atteste qu'il ne serait même pas ne serait-ce qu'un tout petit éclat de cette "el joumhouria el jazaï......'etc. Déjà que les Ottomans n'ont pas eu la volonté durant 300 ans de délimiter ce territoire, laissant la lourde et fourbe tâche au colonialisme français qui a grignoté a l'est a l'ouest surtout et au sud pour leur offrir clé en main un vaste territoire qui par sa superficie leur monte au crane. Hugo, n'avait-il pas dit dans l'homme qui rit : "L'arrogance froissée est tout de suite colère.

Le monde a compris la maladie incurable du régime des sous hommes Harki des lâches resteront ainsi aux diables les femmes jalouses

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