Sahara: la France doit quitter sa zone de confort concernant le plan d’autonomie, selon Christian Cambon

Le secrétaire général du Parti authenticité et modernité, Abdellatif Ouhabi, avec le sénateur français Christian Cambon et la délégation l'accompagnant.

Le 27/05/2023 à 09h17

VidéoLe président du Groupe d’amitié parlementaire France-Maroc, le sénateur français Christian Cambon, a abordé vendredi le volet politique de sa visite à Rabat en affirmant au micro du 360 que la France doit sortir de sa zone de confort en allant «un peu plus loin» dans son soutien au plan d’autonomie proposé par le Royaume pour mettre fin au conflit artificiel autour du Sahara.

La cause nationale et la défense par le Maroc de son intégrité territoriale et de sa souveraineté nationale ont été au centre de deux réunions politiques séparées qu’ont eues Christian Cambon et la délégation de cinq sénateurs français l’accompagnant avec, d’une part, le secrétaire général du Parti de l’Istiqlal (majorité), Nizar Baraka, et, d’autre part, le chef du Parti authenticité et modernité (PAM, majorité), Abdellatif Ouahbi.

«Ce que nous souhaitons, c’est que la France, qui a toujours accompagné, depuis le début, le plan d’autonomie, aille un peu plus loin, car on voit bien que les choses sont en évolution», a affirmé le président de la Commission des affaires étrangères du Sénat français.

Il a également souligné: «La France sera au rendez-vous, comptez-y, et elle le sera grâce à la manière dont le Parlement (français, ndlr) va faire entendre sa voix sur ce sujet. Et je pense qu’il y a des gestes que nous pouvons faire pour bien montrer qu’on ne peut pas, pendant des dizaines d’années, rester dans une définition un peu évasive de cette affaire, d’autres pays européens ont avancé.»

Selon l’élu français, il faut, «avec rationalité, sans s’énerver, faire disparaître les éléments de crise pour faire évoluer la position de la France» dans ce dossier.

Nizar Baraka a, pour sa part, affirmé que de nombreux sujets de coopération dans le cadre de la diplomatie parlementaire ont été évoqués, indiquant que la cause nationale a figuré en bonne place dans les entretiens, lesquels ont vu la participation de Mohamed Zidouh, président du Groupe d’amitié parlementaire Maroc-France à la Chambre des conseillers.

Dans une déclaration pour Le360, ce dernier a abondé dans le même sens en indiquant que la France doit aller plus loin dans le soutien au plan d’autonomie. Et de mettre en exergue le rôle essentiel que joue le Royaume dans la stabilité et la sécurité régionales, citant les dangers liés au terrorisme dans la région du Sahel.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Fahd Rajil
Le 27/05/2023 à 09h17

Bienvenue dans l’espace commentaire

Nous souhaitons un espace de débat, d’échange et de dialogue. Afin d'améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation.

Lire notre charte

VOS RÉACTIONS

Il dit une chose au maroc et fait autre chose en france Ce concept du " en même temps" de webmanuel...

Ce n’est qu’une question de temps!. C’est une certitude que la France comme l’UE ,soutiendront ,tous le plan d’autonomie surtout pour le rôle que joue le Royaume pour la stabilité et la sécurité régionales .Mais aussi car c’est un pays historique lié au Maroc.La France ne pourra pas rester à la traîne ,non plus par rapport aux USA au Maroc pour ses propres intérêts économiques .La France pourrait ( peut-être) ,être sous influence algérienne ,juste pour son gaz ou son pétrole actuellement .Mais ,la France n’est pas non plus dupée ,par la junte militaire algérienne.Les français savent que contrairement aux Marocains,les Algériens ont une détestation viscérale des français !. Les Algériens ne sont pas ,non plus des partenaires fiables & ce n’est pas leurs gaz qui pourra changer ça !.

La reconnaissance par la France de la marocanité du Sahara libéré du colonialisme espagnol ne suffit pas. La France doit ouvrir un consulat a dakhla et investir pour le developpement de la region

Si la France persiste dans sa politique, elle finira par se retrouver complètement ISOLÉE, tout comme l'algérie. La France se croit au début du XXème siècle.

Ce Groupe d’amitié parlementaire France-Maroc n'inspire en aucun cas macron et son tempérament capricieux qui a joué la préférence gaz algérien et il n'aura que des miettes sinon rien au Maroc partenaire équilibré et sur. Je dirais que personne ne l'influencera, le Maroc devra patienter jusqu'au départ de ce Macron

On s en fou de la france et de leurs avis encore plus sais la france qui va devenir le maroc aussi si y continue leurs conneries

0/800