Le démenti est formel et il est porté par un communiqué émanant du ministère de la Transition énergétique et du Développement durable. Il précise ainsi, et de manière formelle, que Leila Benali n’est pas la femme figurant dans la photographie publiée par la presse australienne, et dans laquelle on voit celle-ci embrasser l’homme d’affaires australien Andrew Forrest, patron du groupe Fortescue.
Pour la ministre, «le contenu attentatoire publié dans une des publications étrangères, The Australian, et repris sans vérification de son authenticité par des supports nationaux, montrant deux individus (un homme et une femme) et signifiant qu’il s’agit de la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable et d’un homme d’affaires australien, n’est rien d’autre qu’une allégation mensongère et totalement infondée», appuie le communiqué.
La ministre précise qu’elle n’a strictement rien à avoir avec le contenu en question (une photographie). «Ministre responsable au sein du gouvernement du Royaume du Maroc, son rôle est de défendre les intérêts suprêmes du pays. Femme et mère marocaine, elle réaffirme son total engagement au respect des bonnes mœurs et règles de bonne conduite», lit-on dans le communiqué.
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La «diffamation» dont Benali fait l’objet, et qui a visé sa personne «n’est pas la première du genre», tient-elle à ajouter. «Il s’agit d’une forme de vengeance émanant de groupements d’intérêt sur fond d’échec à réaliser des gains et des objectifs bien précis», lit-on encore.
S’agissant des rumeurs sur un éventuel conflit d’intérêts, la ministre rappelle que l’intégralité des contrats publics et des appels d’offres dans le domaine de l’énergie et les investissements y afférent obéit à des règles strictes et des normes de bonne gouvernance qui respectent, entre autres, l’indépendance décisionnelle des organismes sous la tutelle du département de la Transition énergétique et du Développement durable.
Leila Benali affirme enfin se garder le droit de recourir à la justice et d’user toutes les voies légales pour défendre ses droits et les intérêts du ministère, et ce, contre celles et ceux dont la responsabilité aura été avérée dans les actes dénoncés, qu’ils en soient «acteurs, complices ou contributeurs».