Le Centre Jérusalem des affaires publiques (CAPE) indique qu’Israël doit agir avec clarté et fermeté pour reconnaitre la souveraineté marocaine sur le Sahara. Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition du vendredi 23 juin, que le CAPE souligne que cette reconnaissance doit se faire au moment où Israël cherche à élargir l’opération de normalisation avec d’autres pays sur le continent africain.
Dans un rapport publié sur son site électronique, le think tank israélien indique que «dans l’intérêt de la stabilité régionale et mondiale, le gouvernement d’Israël doit agir immédiatement car le moment est venu de reconnaitre les provinces du sud comme une partie indivisible du Maroc et le plan d’autonomie comme la solution la plus sérieuse pour résoudre le conflit du Sahara».
Le CAPE considère que les revendications du Maroc sur son Sahara, aux racines historiques profondes, remonte au XIe siècle. Normal donc, ajoute-t-il, que des puissances mondiales aient reconnu le Sahara comme une partie indivisible du pays depuis des siècles. C’est ainsi, poursuit le rapport du CAPE, que «les États-Unis ont reconnu en 2020 la souveraineté du Maroc sur le Sahara tout comme les Émirats arabes unis, partenaires essentiels des accords d’Abraham, qui ont mené des efforts au niveau mondial pour la reconnaissance de l’intégrité territoriale du royaume».
Selon le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, le think tank israélien a indiqué que «le Maroc partage de longues frontières avec l’Algérie, un allié de l’Iran, qui le menace directement en soutenant le mouvement séparatiste du Polisario. Si le front du Polisario parvient à atteindre son objectif, il ne sera rien de plus qu’un état fantoche algérien qui contribue à renforcer son tuteur, l’Iran. Lequel Iran fournit au Polisario des missiles antiaériens et des drones à travers l’Algérie et le Hezbollah. Ce groupe terroriste et la garde révolutionnaire iranienne entrainent les combattants du Polisario qui constitue une couverture pour les organisations terroristes qui s’activent dans la région du Sahel». Le rapport du CAPE conclut que la région n’a pas besoin d’un État fantoche sous l’influence directe du Hezbollah.