Cette visite est initiée par le député Andrea Di Maria, un ancien communiste devenu membre de la direction du Parti démocratique. Selon une source parlementaire, "Cette délégation visitera les provinces du Sahara marocain dont le développement économique sera boosté, à moyen terme, par un budget de 70 milliards de dirhams d’investissements".
Le député Di Maria, qui était proche des thèses des séparatistes, s'est finalement aligné sur la cause nationale en soutenant l'intégrité territoriale du Maroc. Il a même été élu président du groupe d'amitié Maroc-Italie qui conduira la délégation italienne. Du coup, son soutien au Maroc constitue un acquis pour la cause nationale à un moment où le poids des séparatistes en Italie est en perte de vitesse grâce à une offensive tous azimuts de la diplomatie marocaine.
Cette dernière a fait prévaloir les profondes réformes engagées par le roi Mohammed VI sur tous les plans: plan d’autonomie, création de l'Instance équité et réconciliation, CNDH, Constitution de 2011, Code de la famille et réforme de la justice. Tout cela a contribué à renforcer l’image du Maroc en Italie considéré aujourd’hui comme un pays "stable, démocratique, pluraliste et en mesure d’affronter tous les défis", conclut notre source.
