Ce jeudi 25 mai, sera commémorée la Journée mondiale de l’Afrique, qui marque les 60 ans de la création de l’Union africaine (UA, ex-OUA). En plus d’en être un des Etats membres fondateurs en 1963, le Maroc se révèle désormais être un pays accélérateur de l’intégration africaine, depuis son retour dans cette institution, en janvier 2017, indique Les Inspirations Eco de ce jeudi.
«Six ans après ce come-back éclatant, le royaume est considéré comme un pays pivot pour la concrétisation de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), entrée en vigueur depuis plus de deux ans», indique le quotidien.
D’ailleurs, de l’accélération de la concrétisation de la Zlecaf, il sera beaucoup question. Le ministère des Affaires étrangères, en partenariat avec le Groupe des ambassadeur africains accrédités au Maroc, organise à ce titre un grand évènement réservé aux moyens d’accélérer cette zone de libre-échange intra-africaine.
«Avec ses multinationales présentes presque partout en Afrique et son savoir-faire démontré dans de nombreux domaines, le Maroc est l’un des rares pays africains capables de contribuer rapidement à la concrétisation de la Zlecaf», souligne le quotidien.
Avec l’Afrique du Sud et l’Egypte, le Maroc compte des grands groupes nationaux qui ont réussi à s’exporter dans tout un éventail de domaines, hors de leurs pays. C’est en effet le cas, entre autres secteurs, dans les finances et les assurances, l’immobilier, en plus des télécommunications, ou encore des engrais.
Pour ces multinationales, la simplification ou tout simplement la levée des barrières tarifaires ne saurait être que du pain béni pour renforcer leurs activités continentales.
D’ailleurs, le Royaume demeure le premier investisseur africain en Afrique de l’Ouest et le second sur le plan continental. Et selon de récentes estimations du ministère du Commerce et de l’industrie, les échanges commerciaux du Maroc avec le continent se sont hissées à 65 milliards de dirhams.