Au village de Had Ouled Frej, à 125 kilomètres de Casablanca, les agriculteurs perpétuent, en cette saison, les méthodes traditionnelles de labour et de plantation tout en embrassant les techniques modernes.
Dans cette zone aux ressources en eau limitées, où les nappes phréatiques frôlent l’assèchement, les défis sont nombreux. Selon un fermier, les coûts élevés des intrants agricoles pèsent lourdement sur les épaules des cultivateurs. Mais la nature offre parfois des répits, comme en témoignent les récentes pluies qui ont apporté un souffle d’espoir.
«Les précipitations récentes ont été une bénédiction pour les agriculteurs, notamment pour la plantation de l’orge», rassure un exploitant agricole. «Pour une bonne récolte de blé, nous avons besoin de terrains bien imprégnés d’eau», ajoute-t-il, exprimant son espoir quant à de futures pluies, si «cruciales pour la réussite de la saison agricole en cours».
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Malgré la modernisation, beaucoup d’agriculteurs à Had Ouled Frej restent fidèles aux techniques manuelles de plantation et de labour, un choix dicté souvent par les coûts prohibitifs des équipements mécanisés. «Acheter un tracteur, c’est un investissement considérable», partage un autre agriculteur.