Agronomie: ces étudiants qui ont choisi de s’inscrire en doctorat à l’ASARI de Laâyoune

Des doctorantes dans un laboratoire de l’Institut africain de recherche agricole de Laâyoune, affilié à l’Université Mohammed VI polytechnique. (H.Yara/Le360)

Le 26/08/2024 à 14h48

VidéoDe plus en plus d’étudiants en agronomie choisissent de poursuivre leur doctorat à l’Institut africain de recherche agricole (ASARI), affilié à l’Université Mohammed VI polytechnique (UM6P), qui se situe à environ 24 kilomètres au sud de Laâyoune.

Laâyoune devient peu à peu un pôle d’attraction pour les chercheurs, en grande partie grâce à l’Institut africain de recherche agricole (ASARI), affilié à l’Université Mohammed VI polytechnique. Ce centre moderne, doté d’infrastructures de pointe, accueille des doctorants venus de l’ensemble du Maroc, chacun avec un projet de recherche spécifique lié au développement durable et à l’innovation dans le domaine de l’agronomie.

C’est le cas de Hafsa Debbagh-Nour, doctorante originaire de Marrakech, qui s’est installée à Laâyoune pour se pencher sur la domestication des plantes natives du désert. «Le centre, avec ses installations à la pointe de la technologie et ses équipements de dernière génération, fournit toutes les ressources nécessaires à l’avancement de mes recherches», fait-elle savoir.

Maryam Gbibar, venue de Ouizgane, travaille pour sa part sur le génotypage des cultures fourragères, afin d’améliorer leur résistance aux conditions environnementales difficiles, comme la sécheresse et la salinité. Quant à Oumaïma Charradi, originaire de Taza, elle concentre ses efforts sur la valorisation des ressources locales. «Ici, l’innovation et l’expérimentation sont au cœur du processus de recherche. C’est un cadre idéal pour explorer de nouvelles voies pour le développement local», explique-t-elle.

Pour Houda El Kahia, doctorante de Laâyoune, la proximité de l’institut de recherche a été un facteur décisif. «Faire mon doctorat à l’ASARI me permet de rester proche de ma famille, tout en travaillant sur la valorisation des plantes médicinales, une richesse locale que nous devons préserver et promouvoir», dit-elle non sans fierté.

Enfin, Zyad Mouddan, également doctorant, se spécialise dans le recyclage des matières naturelles pour produire des engrais organiques. «ASARI se positionne comme un centre de recherche émergent en Afrique, où les chercheurs peuvent mener des travaux de pointe tout en contribuant au développement durable de la région. Avec des projets variés et un cadre de travail stimulant et adapté aux exigences scientifiques les plus récentes, Laâyoune attire de plus en plus de jeunes chercheurs désireux de faire avancer la science et de participer activement à l’innovation régionale», affirme-t-il.

Par Hamdi Yara
Le 26/08/2024 à 14h48