Aïd Al-Adha: les moutons importés ont la cote

Des moutons importés.

Le 18/06/2023 à 18h53

VidéoAfin de stabiliser les prix et assurer la disponibilité du cheptel en quantité suffisante, de nombreux éleveurs ont importé des moutons destinés au sacrifice depuis l’Espagne, la Roumanie et le Portugal. Ces ovins, qui s’affichent à des prix entre 1.500 et 2.500 dirhams, ont la cote. Reportage dans une ferme des environs de Casablanca.

Les préparatifs vont bon train pour assurer la disponibilité du cheptel et stabiliser les prix. Dans les environs de Casablanca, les éleveurs ont déjà importé des moutons destinés au sacrifice depuis l’Espagne, la Roumanie et le Portugal. Les bêtes importées se vendent à des prix oscillant entre 1.500 et 2.500 dirhams.

Selon des éleveurs rencontrés sur place, l’affluence est au rendez-vous. «Nous avons importé des milliers de têtes de moutons depuis l’Espagne, la Roumanie et le Portugal. Ils se vendent autour de 52 à 58 dirhams le kilogramme. Et les moutons les plus prisés sont ceux importés d’Espagne. La race espagnole mérinos est la moins coûteuse», fait savoir Smaïl.

«Au début, nous avons importé environ 3.000 têtes de moutons depuis l’Espagne. Ils ont été entièrement vendus dès leur arrivée à la ferme. C’est pourquoi nous avons importé une nouvelle cargaison pour répondre à la demande des clients», explique-t-il.

Abdessamad, un éleveur de la même région, explique, de son côté, que «les clients étaient, au début, méfiants à l’égard des moutons importés, mais finalement, la demande a considérablement augmenté. Cette semaine, nous avons vendu environ 1.500 têtes, et nous avons importé 1.000 autres têtes».

Il convient de préciser que 19.500 têtes d’ovins importées du Portugal sont arrivées le vendredi 9 juin au port de Jorf Lasfar, dans la région d’El Jadida, selon une source autorisée au ministère de l’Agriculture. Ces importations s’inscrivent dans l’optique de stabiliser les prix des bêtes destinées à l’abattage et combler le déficit résultant de la succession de plusieurs années de sécheresse.

Par Fatima Zahra El Aouni et Khalil Essalak
Le 18/06/2023 à 18h53