Apparaissant autour du 21 mars et s’étendant jusqu’à la fin du mois de mai, l’allergie saisonnière touche chaque année plusieurs personnes en raison de la prolifération des pollens durant le printemps.
«La propagation du pollen pendant cette période entraine chez certaines personnes des problèmes majeurs, notamment des allergies oculaires, nasales et respiratoires, affectant leur qualité de vie quotidienne», déclare Abdelaziz Aichane, pneumologue et allergologue, interrogé par Le360.
Selon le médecin, le diagnostic précis de l’allergie et du type de pollen dont souffre le patient permet de prescrire un traitement adapté.
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Concernant les traitements disponibles, il existe deux options: «la première est une chimiothérapie, un traitement médical débutant dès mars et se poursuivant jusqu’à mai, puis la deuxième, l’immunothérapie, des gouttes sous la langue principalement prescrite aux personnes allergiques aux pollens d’olivier», explique le médecin. Et d’ajouter: «Ce second traitement offre des résultats très positifs mais nécessite un suivi médical strict sur une période de deux à trois ans.»
Enfin, le docteur Abdelaziz Aichane souligne l’importance de la prévention et recommande aux personnes allergiques le port de masques et de lunettes pour minimiser les effets néfastes du pollen.