Attaque au couteau à Casablanca: les trois blessés sont «hors de danger»

La clinique Dar Salam où sont admises les victimes de l'attaque au couteau.

Les trois personnes blessées, lundi, lors de l’attaque au couteau perpétrée par leur collègue dans les locaux d’Atos Morocco sont désormais hors de danger, a appris Le360 auprès du Dr. Abderrahman Bouaggad, chef du service réanimation à la clinique Dar Salam.

Le 13/02/2024 à 16h38

Trois personnes ont été blessées hier, lundi 12 février 2024, dans une attaque au couteau commise par leur collègue, un ingénieur en informatique âgé de 42 ans, au siège de la filiale du groupe Atos à Casablanca.

Les victimes, deux hommes et une femme, touchées au cou et à l’abdomen notamment, ont été rapidement prises en charge et transférées à la clinique Dar Salam (quartier Polo), et admises au service de réanimation.

Les nouvelles concernant leur état de santé sont rassurantes. «Pas de décès à déplorer. Leur état clinique est stable», a fait savoir le docteur Abderrahman Bouaggad, chef du service réanimation de la clinique Dar Salam, contacté par Le360.

L’auteur présumé de l’attaque, qui a été interpellé par la police peu de temps après les faits, a quant à lui été placé en hôpital psychiatrique, apprend-on.

Selon les premiers éléments recueillis par Le360, l’assaillant, qui vit particulièrement mal un deuxième divorce, suit un traitement contre la dépression et ne présentait pas de signes de radicalisation particuliers. Réputé pour son calme et un caractère réservé, il a rejoint l’entreprise il y a 14 ans et compte parmi les plus anciens collaborateurs d’Atos Morocco.

Pour rassurer et soutenir son personnel, la direction d’Atos Morocco a décidé de renforcer le dispositif de sécurité dans l’ensemble de ses sites opérationnels au Maroc (Casablanca et Rabat), et ce, à partir de ce mardi 13 février. Dans un courriel adressé à ses collaborateurs, le spécialiste de la transformation digitale a aussi annoncé la mise en place d’une cellule d’accompagnement psychologique, tout en accordant aux employés qui le souhaitent la possibilité de travailler en distanciel.

Par Fatima El Karzabi
Le 13/02/2024 à 16h38