Depuis quelques jours, à Casablanca, riverains et automobilistes constatent une activité intense aux abords de la trémie Hadj Omar Riffi. Pelleteuses, ouvriers et engins de chantier s’y emploient à offrir une nouvelle jeunesse à cet ouvrage clé de la circulation dans la métropole.
«Ces travaux de réhabilitation, qui devraient s’achever fin mars, sont indispensables pour assurer la pérennité de l’infrastructure et offrir un cadre de circulation plus sûr et plus fonctionnel. L’intervention couvre un ensemble d’améliorations structurelles et technologiques, notamment la restauration du béton des parois, l’installation de barrières de sécurité routière et de ponts BN4, ainsi que le remplacement des projecteurs traditionnels par des LED à basse consommation énergétique», détaille Ahmed Afilal, vice-président du Conseil communal de Casablanca, dans une déclaration pour Le360.
Les travaux de modernisation de la trémie Hadj Omar Riffi font partie d’un plan d’action plus vaste, déployé pour mettre à niveau les infrastructures routières de la capitale économique. «Ce projet s’inscrit dans une dynamique globale de développement urbain. D’autres chantiers de modernisation sont en cours à travers la métropole, dans le but d’assurer une équité territoriale et d’améliorer les infrastructures dans plusieurs quartiers, qu’ils soient centraux ou périphériques», poursuit l’élu local.
Un aperçu des travaux de réhabilitation de la trémie Hadj Omar Riffi, à Casablanca. (S.Bouchrit/Le360)
D’une longueur de 460 mètres, la trémie Hadj Omar Riffi constitue un passage névralgique pour le flux de circulation entre le centre-ville et les quartiers du littoral casablancais. L’enjeu de cette réhabilitation est ainsi double: assurer une meilleure durabilité de l’infrastructure et améliorer le confort des usagers, insiste notre interlocuteur. La société Casa Transport, maître d’ouvrage délégué, pilote ce projet d’envergure qui a été confié au groupement GTR-Nabilum.
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