L’ouverture du zoo d’Aïn Sebaâ, réaménagé à hauteur de 250 millions de dirhams, se fait attendre. Lors de la session ordinaire du conseil communal, ce lundi 7 octobre 2024, Nabila Rmili a apporté des éclaircissements sur la situation. «Le conseil se trouve face à une équation difficile. D’une part, nous devons garantir un service de qualité comparable aux standards internationaux, et d’autre part, nous devons gérer un déficit de 20 millions de dirhams», a déclaré la maire de Casablanca. Le déficit attendu concerne essentiellement les coûts de l’exploitation du parc, en plus des 50 millions de dirhams nécessaires pour l’acquisition des animaux et les 18 millions de dirhams pour l’équipement des infrastructures.
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Les négociations avec la société gestionaire du parc, «Dream Village» se révèlent «ardues», selon Nabila Rmili, car elles portent sur des aspects financiers précis. Le cahier des charges, qui sera finalisé prochainement, doit permettre d’éviter un déficit excessif pour le budget de la ville. «Nous cherchons à trouver une formule financière qui ne creusera pas davantage le déficit», a-t-elle ajouté.
Le parc d’Aïn Sebaâ s’étend sur 13 hectares, dont 10 hectares dédiés aux animaux et 3 hectares aux installations récréatives. Il abritera 45 espèces animales et sera divisé en trois zones géographiques à savoir l’Afrique, l’Asie et l’Amérique. Le projet inclut également une ferme pédagogique, une clinique vétérinaire, deux aires de pique-nique, un restaurant, ainsi que des kiosques et une boutique.
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Les missions de gestion du parc, dans le cadre de la délégation, ne se limiteront pas à la préservation des espèces animales. Elles incluront également des programmes éducatifs, des activités de loisirs et la promotion de l’éducation environnementale. L’ambition de la ville est de faire de ce parc un modèle en matière de gestion animale et de divertissement.
La réhabilitation du parc a été financée par plusieurs acteurs. Le ministère de l’Intérieur a contribué à hauteur de 130 millions de dirhams, la commune de Casablanca de 80 MDH et la région Casablanca-Settat de 40 MDH. La commune dépensera 10 MDH chaque année pour l’entretien du parc, une lourde charge financière pour la ville.