Nouveau rebondissement dans le long feuilleton du procès des détenus d’Al Hoceima. Lors d’une énième séance tenue ce mardi 28 novembre au matin à la Chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca, Nasser Zefzafi a jeté un nouveau pavé dans la mare. Ceci, en réfutant catégoriquement les propos qui lui avaient été attribués lors d’une précédente audience par Isaac Charia, un des avocats de la défense. Celui-ci, citant Zefzafi, avait affirmé qu’Ilyas El Omari, Rifain et secrétaire général du Parti authenticité et modernité (PAM), avait à maintes reprises approché le meneur des événements d’Al Hoceima l'incitant à comploter contre le roi.
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Dans une requête écrite présentée au juge Ali Torchi, Zefzafi déclare «n’avoir aucun lien avec les propos de l’avocat». Mieux, il demande à ce que tant Isaac Charia que Mohamed Ziane se retirent du comité de défense des détenus d’Al Hoceima. Une demande appuyée par le soutien de 38 autres détenus.
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On s’en souvient, le principal concerné par ces accusations de complot, à savoir El Omari, s’était déjà exprimé au micro de le360, niant toute implication dans un quelconque complot contre la monarchie. "Ces propos sont dangereux et graves non seulement vis-à-vis de ma personne, mais aussi vis-à-vis de mon pays et de ses institutions", avait déclaré Ilyas El Omari, également président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima. "C'est trop, trop grave et dangereux d'accuser quelqu'un de comploter contre son pays. Je ne lâcherai pas cet avocat jusqu'à ce que justice me soit rendue", nous a-t-il confié, avouant être "furieux".
Entre-temps, le procureur général du royaume, Mohamed Abdennabaoui, a ouvert une enquête pour faire la lumière sur cette affaire.