C’est sur son blog, tenu comme un journal de bord, que Richard Branson a expliqué avoir «passé ces derniers jours au Maroc à la suite d’un tremblement de terre qui a causé tant de chagrin et de destruction». Il écrit ainsi, le 15 septembre, avoir «rencontré les incroyables communautés berbères des montagnes du Haut Atlas et livré des fournitures directement aux personnes qui en avaient un besoin urgent».
Amoureuse du Maroc, la famille Branson l’est de longue date. Ainsi, alors que Richard Branson a acquis la Kasbah Tamadot en 1998, sa sœur Vanessa, qui réside à Marrakech, dirige quant à elle depuis 2002 le Riad El Fenn et a fondé en 2005 le Biennale des Arts de Marrakech.
Un amour du Maroc qu’ils partageaient avec leur mère, Eve, dont la fondation a d’ailleurs été installée à la Kasbah Tamadot, à Asni, afin de créer des opportunités pour la population locale des montagnes du Haut Atlas, avec un apport significatif pour leurs familles et leur communauté.
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Dans le cadre de cette fondation, également mobilisée pour les victimes du séisme, de nombreuses initiatives ont été développées depuis sa création, dans les champs de la formation artisanale, de la protection de l’environnement, des soins de santé et de l’éducation.
Une aide répondant aux besoins des populations locales
Sur son Blog, Richard Branson explique ainsi être arrivé «sur un vol rempli de fournitures, notamment de sacs de couchage, de tentes et de matelas gonflables, financés par les dons de Virgin Unite et Virgin Limited Edition».
Le milliardaire britannique explique par ailleurs que «Virgin Unite soutient également le Fonds de secours contre le tremblement de terre de la Fondation Eve Branson, qui travaille sans relâche pour répondre aux besoins immédiats des familles de la région, en fournissant des fournitures essentielles comme de la nourriture, de l’eau potable, des médicaments et des abris».
À travers la mobilisation de ses équipes, Richard Branson explique que «l’accent est bien entendu mis sur les besoins immédiats des gens d’ici. À quelques semaines de l’hiver, l’équipe veut s’assurer que les communautés des montagnes disposent de fournitures pour rester au chaud et en sécurité, y compris des articles de base comme des caisses pour s’assurer que leurs tentes ne reposent pas sur le sol gelé».
Mais de rappeler aussi qu’«il faut désormais aussi penser à une reprise à long terme», raison pour laquelle, annonce-t-il, le fonds mis en place par le Fondation Eve Branson «aidera autant de familles que possible».
Au milieu du drame, une leçon de vie
Richard Branson s’est aussi dit impressionné par «le courage de personnes qui ont traversé des horreurs impensables», par leur «calme» et leur «patience», alors que l’homme d’affaires et ses équipes procédaient à des livraisons d’aides dans des villages. «Tout le monde attendait que les fournitures soient équitablement réparties. La chaleur et l’hospitalité du peuple berbère sont tout à fait uniques. J’ai été stupéfait de voir des gens qui ont tout perdu se mobiliser encore pour s’assurer que tout le monde soit accueilli et traité avec le sourire et la gentillesse», poursuit Richard Branson.
Richard Branson, devant les ruines d'un village du Haouz, dans le centre du Maroc, au lendemain du séisme du 8 septembre.. @famille Branson
Le patron de Virgin cite ensuite plusieurs exemples de personnes, rencontrées pendant ce périple humanitaire, qui ont tout perdu ou presque, y compris dans de nombreux cas leurs familles, mais qui sont pourtant «reconnaissantes d’être en vie».
Et de conclure son journal de bord, en remerciant la générosité des «équipes altruistes sur le terrain», des personnes qui se sont impliquées dans cette action humanitaire ainsi que la «Royal Air Maroc (qui) a aimablement contacté Virgin Atlantic, lui proposant de l’aider à transporter davantage de fournitures».
Enfin, Richard Branson n’a pas manqué de lancer un appel en faveur du tourisme, «si important pour les Marocains». «Si vous avez déjà réservé un voyage dans ce beau pays ou si vous envisagez de le visiter à l’avenir, je vous invite à le faire au fur et à mesure de sa reprise» écrit-il en guise de conclusion.
