Des artisans marocains pris en otage et maltraités en Algérie

Zellige marocain, dit khemsini, à cinquante pièces de mosaïque, l'un des arts traditionnels de l'artisanat ancestral du Royaume du Maroc, que la République algérienne démocratique et populaire tente de s'approprier.

Revue de pressePour tenter de s’approprier les arts ancestraux du Maroc, dont son artisanat, les tenants et autres obligés du régime algérien ne lésinent pas sur les moyens. Des centaines d’artisans marocains sont, selon plusieurs témoignages, actuellement pris en otage et exploités dans des conditions infernales dans ce pays. Une revue de presse tirée d’Assabah.

Le 18/03/2024 à 19h40

L’Algérie cible les arts et l’artisanat marocains, afin de les piller et se les accaparer. C’est dans cette optique que de hauts responsables, affiliés à la junte au pouvoir à Alger, traquent les artisans marocains dans leur pays et leur présentent des conditions attrayantes dans le but de les débaucher, pour les embarquer en direction de l’Algérie.

Pour ce faire, explique Assabah de ce mardi 19 mars 2024, des intermédiaires sont mobilisés pour recruter des artisans marocains, recherchés selon les besoins du marché algérien.

Le quotidien précise que ces travailleurs spécialisés sont exploités «dans l’hôtellerie, où différents métiers de l’artisanat traditionnel du Maroc, dont les savoir-faire sur le gypse et la peinture, sont fortement convoités par les militaires algériens».

Ces artisans marocains, dont plusieurs sont actuellement installés en Algérie en toute légalité, se retrouvent aussi à être continuellement sollicités par des hommes d’affaires algériens, des personnalités et des responsables sécuritaires, qui n’hésitent pas à profiter de leurs expertises et de leur savoir-faire pour décorer leurs luxueuses résidences dans la capitale, Alger, déclarent des interlocuteurs qu’Assabah a interrogés.

Le quotidien écrit aussi que ces artisans marocains se retrouvent à être «dénigrés et surexploités; et, dans plusieurs cas, leurs papiers et leur passeport leur sont confisqués, jusqu’à l’achèvement du chantier» où ils sont mobilisés et subissent des «menaces d’être écroués».

Quand ils veulent rentrer dans leur pays, la situation de ces artisans expatriés se complique davantage. Elle devient même infernale, surtout en ce qui concerne ceux qui se retrouvent en situation irrégulière.

Ces Marocains tombent alors dans les filets de mafias, qui les exploitent comme bon leur semble leur promettent de les aider à rejoindre une hypothétique rive européenne.

Ils se retrouvent ensuite, explique Assabah qui se fonde sur les déclarations d’un artisan marocain qui a réussi à rentrer au Maroc, à être exploités dans des chantiers où ils sont contraints de travailler dans des conditions inhumaines.

Ces propos sont par ailleurs corroborés par Brahim Al Ghouti, un chercheur, spécialiste et expert du patrimoine marocain.

Par Mohamed Younsi
Le 18/03/2024 à 19h40

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VOS RÉACTIONS

Je me demande pourquoi on envoie des marocains dan ce pays ennemi ?????

Mais pourquoi ils vont dans ce pays ? Non seulement ils les maltraitent ,en plus ils profitent de notre savoir pour s'en accaparer et le revendiquer à l'UNESCO! Au Maroc ils sont mieux payés ,et bien qu'ils y restent !

لا افهم لماذا يدهبون لهذا البلد العدو خاصة بعد قطع العلاقات الدبلوماسية واعتبار المغرب عدوا بصفة رسمية من رئيس الجزائر رهينة كبرنات فرنسا وعلى رئسهم شنقريحة و

C'est simple, ne plus mettre les pieds dans la lagune. Yl3en bou rbe7 li iji men 3endhom.

Wach hna ma3@dnach nif on part vers ce pays maudit toujours l'Algérie nous matraque depuis boukharouba et arja au Sahara marocain et toujours gentil et tayibine avec ces gens algériens qui ne respecte pas les marocains on a vécu dans leur pays on les connaissent bien alors ils vont nous voler notre patrimoine tôt et tard

L'imposition du visa à ces sauvages est un impératif, il faut mener un énorme travail de sensibilisation pour que nos artisans n'aillent pas dans cette porcherie nommée aljiri, afin de protéger notre patrimoine

Mohamed. Très bien dit. A bon entendeur

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