Entre le début de l’année et le 22 février, les commissions mixtes chargées du contrôle des prix et de la qualité des denrées alimentaires, ainsi que du suivi de l’approvisionnement des marchés, ont saisi près de 400 tonnes de denrées alimentaires impropres à la consommation.
Ce chiffre a été avancé par le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, lors de son point de presse hebdomadaire à l’issue de la réunion du Conseil de gouvernement.
Selon le ministre, lors de la période concernée, les autorités ont mené des missions de contrôle au sein de 64.034 unités de stockage, de fabrication ou de commerce de denrées alimentaires. Ces missions ont permis de constater 3.325 contraventions qui ont donné suite à des avertissements, voire à la saisine du Ministère public.
En réponse à une question posée par Le360, Baitas a affirmé que le travail des commissions mixtes, que chapeautent les walis et les gouverneurs, n’a rien d’occasionnel et ne répond pas aux changements de la conjoncture. Il s’agit ainsi d’une action régulière.
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Baitas a également avancé le bilan du travail de ces commissions sur toute l’année 2022. Celles-ci ont contrôlé 308.543 unités et dressé 12.452 procès-verbaux au cours de cette période. La justice a également été saisie au sujet de 9.555, cas alors que ces commissions ont adressé à d’autres intervenants 2.597 avertissements.
Au total, les autorités ont saisi, sur l’année 2022, près de 1.108 tonnes de denrées alimentaires impropres à la consommation.
Mais que font les autorités des denrées alimentaires saisies en cas de fraude? Baitas a répondu que celles qui sont impropres à la consommation sont détruites. Quant aux autres produits encore consommables (l’exemple des denrées alimentaires saisies chez les spéculateurs), ils sont vendus aux enchères au profit du Trésor.